Elle revient en plus? Pfff.. Ok. Elle me donne des escuses? Sérieu j'en veux pas. Je regarde Gabriel « Non mec laisse moi partir c'est mort.» Puis enjambe tel le petit poucet la maison. Je prends un sac carrefour et mets mes habits dedans. Après avoir tout mis dedans ou presque je me dirige vers le SAS en tapant sur la porte. «Ouvrez cette putain de porte»

Gabriel soupire en regardant Jonathan. "Ouais bah pars alors, c'est ce que t'as l'air de faire de mieux dans la vie." Bon il n'avait plus vraiment de temps à perdre, il retourne près des folles et s'avachi sur celle avec sa peluche Stitch histoire de se venger de tout à l'heure.

Tara regardait la scène de loin, ce n'était que du cinéma et le premier rôle revenait à Anaïs, bien évidemment. La tibétaine détestait ça, c'était juste pas possible. La jeune femme se passa les mains dans les cheveux tout en écoutant les paroles des candidats présents dans le jardin, pour une fois, la jeune femme n'était pas la méchante de l'histoire. Cette dernière regardait alors Jonathan en riant légèrement. « Que du cinéma ♪ » Chantait-elle à propos de tout ce cinéma de la part d'Anaïs, Jonathan et tous les autres, tiens.

Gabriel se relève alors et lui fout des petites baffes pour la réveiller, rien à voir avec l'immense gifle d'Anaïs de tout à l'heure bien sûr. Aucune réponse. Il fila dans la cuisine, pris le pot de Nutella, l'ouvrit et l'agita sous le nez de l’évanouie. Manquerait plus qu'il est tué quelqu'un lui.

C'était marrant au début mais là ça commence à me peser. Fallait que je puisse m'occuper autrement. Cette gifle que Jonathan avait demandé et donc voulu a pris des proportions inimaginables. C'était une façon comme une autre pour Jonathan et Anais de se mettre en avant, chacun son truc. « est-ce que le jeu est fini ? Que j'aille faire autre chose, parce que que voir des gamins faire de la comédie je m'en branle complet, j'suis pas là pour ça. » dis-je tout en remettant ma casquette correctement. Je me lève puis reste à l'écoute de mes camarades, peut-être connaissent-ils le statut actuel du jeu.

Florine était la assise devant toute cette action, c'était vraiment fun, elle aimait beaucoup quand il se passait des histoires comme ça, elle regardait tout le monde, elle ne savait plus du tout ou donné de la tête, elle caressait ça longue chevelure en attendant qu'il se passe autre chose, elle aimait bien Jamel, mais elle était à la fois déçue qu'il pût se rabaisser a faire le toutou comme ça , elle l'avait senti quand elle l'avait comparé à Shakespeare.

C'est quoi cette vieille manie qu'elle avait pris à lui tirer sur la barbe celle la ? Bref, il la largue comme la vieille chaussette qu'elle est sur le pouf. "Oups, j'espère que je ne t'ai pas lâché trop fort ? En même temps avec tes fesses, ça crée une force de gravité plutôt puissante." Et hop petit clin d’œil au passage avant de regarder Julien. "Ah mon avis tu peux partir quand tu veux ! Y a pas eu d'obligation au départ !"

J'avais apprécié le câlin de Jamel, putain enfin un mec vrai avec Julien. Le reste j'avais l'impression que c'était des faux-cul, enfin pour la plupart. Ils faisaient les choqués mais aux sourires de certains quand j'ai mis la gifle ils avaient apprécié. Bref tant pis pour eux, après ça se dit être franc dans leur portrait. Et comme je suis franche j'précise que je pense pas mes excuses, mais comme la Voix m'a dit de le faire, je le fais. bah oui, mais bon y'en a qui feront style qu'ils l'auraient pas fait, qu'ils ont de la fierté blabla. J'allais me prendre un verre et j'allais m'asseoir. Je m'occupais même pas de Jonathan et son cinéma, il partait pour quoi au juste ?

Fanny demanda à Florine si Jonathan était parti, elle n'en savait pas plus non plus malheureusement. elle sourit à la jeune femme, tout en la regardant, vu qu'un Big Smile était affiché sur son visage. « On pourra prendre son lit, et en faire un immense pour dormir tous les trois ensemble avec Gab, ça va être trop bien, je me languis déjà. » Florine était telle une petite fille qui reçut ses cadeaux de Noël. c'est-à-dire une fille heureuse.

Je me retrouve devant le SAS. Mon sac carrefour à la main gauche, et mon sac Franprix à la main droit. «Ouvrez cette porte s'il vous plaît sinon ça va déraper et j'vais taper quelqu'un.»

Gabriel qui était à côté des filles pour rendre ses chaussures nauséabondes à Fanny avait entendu leur petite conversation. "Et le pauvre Gautier qui sera tout seul dans son lit à côté ! Vous voulez pas de lui ?" Lui n'en voulais pas vraiment, mais bon ... Il demandait par simple semblant de gentillesse envers lui. Il rejoins ensuite le taré au sac Carrefour et se place à côté de lui, appuyé contre le SAS mais regardant au loin. "T'as conscience que tu te tapes l'affiche là ?"

Bon là la soirée était bien plombée mais l'autre bouffon ne comptait pas s'arrêter, il tapait sur la porte et faisait le beau gosse qui veut quitter l'aventure en mode dignité. Putain mais plus il ouvrait sa bouche moins c'était crédible. Je m'approche de lui assez remonté. « putain mais tu vois pas que la porte est bloquée et qu'elle s'ouvrira pas comme ça ? » dis-je tout en montrant la porte du doigt. Je sais pas trop ce qu'il cherche à faire en s'acharnant, il est soulant à souhait moi j'en ai juste marre. « si tu veux vraiment te casser, tu vas au confessionnal, tu leur expliques bien que tu changeras pas d'avis comme ça ils comprendront, et puis après tu prends tes clics et tes clacs et tu te casses une bonne fois pour toute. Les cas sociaux comme toi y'en a assez ici allez. »

C'était hallucinant tout ça, mais c'était débile. Sur le coup, Tara se sentait au-dessus de tout le monde et honnêtement, elle l'était sur le coup. La jeune femme soupira un coup avant de se lever et de se diriger vers l'intérieur de la maison, elle s'en fichait royalement du sort des candidats de cette maison. Jonathan pouvait rester, pouvait partir, pouvait crever, ce n'était pas le problème de la jeune femme.

J'étais morte de rire, John avec ses sacs qui pétait un plomb, énorme. La prochaine fois la prod devrait vérifier le dossier médical du candidat. j'avais les larmes aux yeux à force de rire, puis les mecs qui se levaient. Julien le pire, je m'étouffais presque avec "tes clic et tes clac" enoooorme. Avec tes clics et tes clacs ? Avec ses sacs en plastoc plutôt. j'en pouvais plus. Le mec il se croyait au marché !

Et voilà que les bouffons de la maison arrive dons Julien le mec qui pepom les ieps des meufs. Il veut quoi lui sérieux il a pas à me parler comme ça j'suis pas son p'tit reuf. «Mec parles bien, j'suis deja enervé tu vas pas me casser les couilles pour une meuf que tu veux te taper.» C'est un ouf lui, il me parle pas comme ça on se connait pas. et les mecs comme lui qui se font dominer par les meufs ça fout vraiment l'mort quoi.

Et voilà que ça continuait, Julien s'était ramené pour dire ses quatre vérités à Jonathan. Bon Gabriel avait esquissé un petit sourire mais bon il n'avait pas vraiment envie que les gens se tapent dessus pour une histoire de sacs Monoprix ... A moins que ce ne soit pas ça le sujet de la dispute ? Il ne savait plus vraiment. Bref cette fois Gabriel décide se mettre face à ce dernier et de le regarder dans les yeux, enfin d'essayer ... "Sérieux John là tu te tapes l'affiche et tu tapes l'affiche à tous le monde !"

Oulala quelle action, Florine était toute contente qu'il y est une suite à cette histoire, surtout qu'il avait une discussion de racaille le dehors devant elle. c'était vraiment sublime à voir, mais surtout à entendre. tout ça pour des histoires de chatte et de bite, non mais allo quoi ? un hermaphrodite aurait calmé les choses.