J'en pouvais vraiment plus. Auchan, carrefour et je sais pas quoi d'autre. Histoire de le faire péter un plomb je me levais et lui lançais assez fort pour qu'il m'entende mais assez éloignée. John t'as pas de sous pour une valises ou quoi ? Tu t'es cru au marché. juste histoire de le faire péter un plomb. J'avais les larmes qui coulaient, j'en pouvais vraiment plus, c'était énorme cette soirée.

C'est quoi cette répartie de looser ? Digne d'un mec ayant le qi d'Einstein ? Je ne pense pas. « mais moi j'te parle comme je veux et j'en ai rien à foutre que tu sois énervé ou quoi, depuis tout à l'heure tu nous casses les couilles avec tes tongues et tes deux sacs de blédards. » faut évacuer les sacs d'ailleurs, y'en a un des deux qu'était pas net, odeur reblochon. Je l'applaudis ensuite lorsqu'il me déclare que si je suis en train de lui dire ce que je pense, c'est uniquement parce que je suis attiré par Anais. « allez bravo toute façon t'as que ça à dire parce que tu sais que le bouffon dans l'histoire c'est toi. Surtout que pour toi les meufs c'est dur à séduire avec ta dégaine de manouche et tes principes de macho à la con. » mis à part les gitanes, jonathan devait douiller pour réussir à pécho.

J'avais envie de sortir un peu, j'ai passé toute la soirée à l'intérieur de la Maison mais il faut bien que je prenne un peu d'air tout de même. J'entends un vacarme de malade, mon Dieu, qu'ont-ils bien encore pu inventés comme jeu stupide pour faire autant de bruit ?... Je m'approche de la porte qui relie le jardin au salon et ouvre cette dernière. Le bruit est encore plus fort ici, mais c'est un mélange entre le bruit d'un cachalot qui tente de rire et celui d'un d'un macho avec des sacs de Supermarchés en mains si j'entends bien. Bon... Et bien tout compte fait je vais restée à l'intérieur moi...

Quelqu'un voulait se faire Anaïs ? Quelqu'un voulait se faire Anaïs ? Quelqu'un voulait se faire Anaïs ? Oh God. Tara avait entendue que quelqu'un voulait se faire Anaïs, la jeune femme fit demi-tour directement. Elle était de retour et partit vers Florine, oui, elle ne semblait pas franchement être la meilleure amie d'Anaïs, donc pourquoi ne pas retirer les informations chez elle. « Qui veut se taper Anaïs ? » Demanda-t-elle en chuchotant à la jolie blonde.

J'étais tellement enervé que je n'entendais les mots de personnes. Ce gars-là faisaient trop le malin, sans plus attendre je lui donnais deux coups de sac Auchan sur la tête. Merde, un slip sale est tombé par terre c'est pas grave la sécurité le ramassera. J'lui envoies un gros molard dans la face avant d'ajouter «Allez tous vous faire encuuuuulé.»

Mon dieu les sacs de blédard. j'étais pliée au niveau du ventre tellement j'en pouvais plus, si j'étais blanche comme un cul on aurait pu me voir toute rouge. On était quoi.. 7 au maximum ? Les autres étaient partis. Tant pis, ils rataient du beau spectacle. J'ignorais Tara qui venait de revenir, je savais pas ce qu'elle avait contre moi encore, mais elle avait un problème pour pas aimer les gens comme ça, on a parlé une fois et ça c'était bien passé. Ooooh, jealousy. C'est tout ce que j'avais à dire, et y'avait pas d'autres explications surtout. C'est bon Julien laisse le partir t'occupe pas de lui, dehors y'aura dégun qui va le soutenir il sera dég et on entendra plus parler de lui. je riais rien qu'en imaginant la scène. Là j'arretais de rire quand il donnait des coups de sac et surtout le molard sur Julien. J'étais pas proche mais j'avais vu le molard quoi. Mais tié malade ou quoi toi ? Retourne faire ton marché ou sous ton pont mais casse toi de là. aaah trop crade quoi.

Gabriel explosa de rire lorsqu'il vit John attaquer Julien avec ses pauvres sacs. Non mais il était sérieux celui là ? C'est quoi cette vieille agression ? Bon c'est pas tout mais il sentait que Julien n'allait pas en rester là et si on voulait que ça n'aille plus loin que des coups de sacs ridicules, il fallait faire quelque chose. Il se dirigea vers se dernier, prêt à l'attraper à ton mouvement trop brusque en direction de Jonathan. "Vas-y il s'est complètement grillé là, risque pas ton aventure pour ça, ça vaut pas le coup."

La meilleure soirée de sa putain de vie, Florine n'en pouvait plus, elle était juste plié en deux, tellement elle rigolait elle s'était allongé sur le sol pour pouvoir se calmer. elle sentit une petite odeur de myrthille au loin, c'était surement le slip sale de Jonathan. elle regardait Fanny qui était aussi plié qu'elle.

Je venais de voir toute la scène, j'en était totalement morte de rire. Comment peut-on passé pour un être aussi inférieur et débile que ça en si peu de temps ? Ah oui, il faut s'appeler Jonathan quelle question. Je regarde autour de moi et aperçoit tous les autres candidats entrain de se foutre de la gueule de Mr.Supermarché ouvertement, je ne me fais donc pas prier et continue de rigoler aux actions pathétique du macho. Mon Dieu, il me faut quelque chose absolument, j'ai trop mal au ventre, je ne sais pas si l'on peut mourir de rire mais là j'ai bien l'impression que si je ne fais rien pour mon ventre, ça va être le cas pour moi. De l'eau ! Voilà la solution à mes problèmes, je me dirige donc vers la salle à manger et tombe sur Fanny tout aussi morte de rire que moi. Je m'approche alors du robinet et me sers rapidement un verre d'eau que je bois lentement pour me calmer. Je finis par croiser le regard de Fanny et nous qui sommes pourtant pas de grandes amies tombons littéralement dans un fou rire incontrôlable... Mon Dieu, je viens tout juste de réalisé à quelle point j'avais de la chance d'être une aventure si folle que celle ci.

Euh... Les premières secondes d'agression étaient indécises je ne savais pas trop comment réagir. C'est la première fois de ma vie que l'on m'attaque à coup de sac plastoc' dans la tronche, le mec se sert de ses armes personnelles après tout, voilà le boloss. Qu'est-ce que ça me rend ouf, j'étais chaud, j'en pouvais plus fallait que je lui refasse le portrait à ce vendeur de tour eiffeil miniatures, fallait que je lui fasse payer. Mais fallait que Gabriel me retienne et me bloque, qu'est-ce qu'il fait là lui, qu'est-ce qu'il a. « LACHE-MOI TOI, LAISSE-MOI QU'EST-CE QUE T'AS ?!» je me débattais, je gesticulais dans tous les sens, j'étais énervé à un point. Me laisser cracher à la gueule par ce mec à la face de pakistanais c'était la honte, c'était une injure, je pouvais pas. « et toi connard tu vas voir à ma sortie, tu vas voir ! On m'a jamais fait ça de ma vie, j'te promets dehors j'vais te défoncer sale clochard t'as de la chance qu'on soit ici à l'heure qu'il est. Mais putain fais gaffe à ta gueule  » plus je parlais plus j'étais survolté, j'étais hors de moi, le manque de respect je supportais pas, il m'a mis à mal, j'étais dingue. « Il s'est pris une gifle par une meuf dès le premier jour, il assume, il s'est direct tapé l'affiche il assume, maintenant il vient me faire ça à moi ?! Il va assumer c'est tout. »

Gabriel essayait de retenir Julien comme il le pouvait mais ça devenait de plus en plus compliqué. Ce dernier était remonté à bloque tel un cataclysme, un ouragan. Intérieurement il se retenait pour ne pas exploser de rire, cette situation était d'un ridicule. Et avec les autres explosaient autour c'était compliqué de garder son sérieux. "Calme mec t'es plus malin que lui non ? En même temps plus con que lui et ses vieux sacs c'est pas possible ! Te tapes l'affiche pour ça sérieux, ça vaut pas le coup !"

Omg j'étais surprise de le voir s'énerver, mais ce con le méritait. Le mec il est tellement crade qu'il crache à la gueule des gens. En plus de ça t'as le molard qui coule et Julien qui gigote, ça fait couler encore plus vite. Insupportable, j'allais vomir. J'allais prendre un mouchoir sur la table et allais vers Julien. Essuie parce que c'est dégueu là.. je reculais et regardais Jonathan, le malade mental. Fallait qu'il retourne en hôpital psychiatrique, sa maison. Énorme cette soirée quand même, ça a pris de trop grosses proportions.

Florine commençait à se mettre à l'écart, la situation commençait vraiment à dégénérer, et elle venait de faire le lisseur à ses cheveux, elle ne voulait pas que ça coiffure ressemble à celle de Jamel à cause de tout se vacarme. Elle se dirigea vers un des buffets, pour s'enfiler une petite coupette de champagne comme à son habitude. tout en continuant d'observer la scène d'un peu plus loin.

Les portes du sas s'ouvrent, Jonathan passe cette nuit loin des habitants pour réfléchir s'il reste ou part de l'aventure.