J'étais déjà descendue au sous-sol depuis mon entrée dans l'aventure mais je n'avais jamais poussé cette mystérieuse porte... je ne parle pas de celle du cellier hein mais de l'autre. Curieuse, je l'ouvrais doucement et y découvrit une magnifique chambre, comme toutes celles de la maison finalement. Je reconnais tout de suite la chanbre terre mais au lieu de m'en aller, je rentre. Il n'y a personne et toujours autant curieuse, j'essaie un lit, histoire de comparer. Je m'allonge confortablement, ferme les yeux quelques secondes... ou quelques minutes je ne sais pas... La nuit a été courte. J'entends alors des pas clairement identifés à l'intérieur alors je me lève en sursaut. " Oh pardon ! Je.. je voulais simplement découvrir la chambre, je pars de ce pas ! " Il s'avère que ce lit était le sien, me voila encore plus gênée. Je détourne le regard, sourire gênée.

Gabriel venait de bronzer toute l'après-midi au soleil et venait de décider qu'il était grand temps d'aller enfiler quelques vêtements. Oui être à moitié nu toute la journée, c'est pas forcement toujours marrant. Il descendit dans le sous-sol pour se rendre dans la chambre terre, SA chambre étant donné qu'il était l'un des seuls à être dans cette équipe depuis le premier jour. Tiens, il avait juré avoir fermé la porte avant de partir pour éviter que cela empeste si jamais Sabrina s'était mise dans la tête de chercher quelque chose dans le cellier, pourtant cette dernière était grande ouverte. Il pénétra dans sa chambre et y découvrit la nouvelle blonde allongée sur son lit. C'était quoi son nom déjà ? C'est vrai, il avait snobbé les nouveaux en guise de bienvenue - un petit bizutage en sortes - et n'avait pas fait attention. Il toussa alors. "Excuse moi mais tu es allongée sur mes affaires." La blonde se leva d'un coup, s'excusant à tout va, comme si elle venait de commettre un meurtre. "Hé restes calme ça va je vais pas faire une histoire pour un lit j'ai passé l'âge. Si tu veux faire la sieste vas-y, tant que je retrouve mon lit ce soir et que tu ne le salis pas !"

Oh, s'il disait que ce n'était rien alors je le croyais. Pas de quoi en faire tout un flan. Je me mis à rire doucement, plus décontractée. " J'ai passé l'âge aussi... de faire la sieste. " rétorquais-je avec un sourire mutin collé aux lèvres. Je m'assois donc sur le rebord de son lit, le regard distrait. " Tu as quel âge exactement ? " que je demande suite à sa remarque. J'ai passé l'âge... ça sous-entend qu'il a un peu plus d'expérience que la moyenne ici mais je ne lui donnerais pas plus de trente ans non plus. Il est encore jeune d'après moi.

Il regarda la blonde dont il ne se souvenait toujours pas du prénom rire. Tiens elle au moins n'avait pas un rire énervant comme la plupart des filles dans cette maison, ça changeait. "Si tu le dis, crois moi au bout d'une semaine ici tu as fait le tour de la maison et la sieste ne te semble plus une activité si enfantine." Il lui envoie un grand sourire, c'est vrai que lorsqu'on s'ennuie, dormir c'est bien aussi. "Au faites je suis désolé mais je n'ai pas retenu ton prénom hier .. " Oui bon, il a une excuse, le prime avait été quand même mouvementé et ils étaient trois nouveaux. "J'ai 26 ans et toi ?" Oui normalement le demander, ça ne se fait pas mais dans ce cas présent ils allaient devoir se poser des questions beaucoup plus personnelles dans le contexte de chasse au secret, alors son âge...

Oh, il n'avait pas retenu mon prénom ? Je riais doucement, nullement vexée. Je comprenais tout à fait. " Oh je comprends qu'on soit pas vraiment la bienvenue, je m'appelle Stéphanie. " Certes, je n'aurais pas réagis pareil qu'eux mais c'est dans mon tempérament. Il avait donc vingt-six ans. C'est un âge qi lui allait plutôt bien, il pouvait se permettre de se sentir plus mur que la moyenne ici sans que ce soit injustifié. " Vingt et un ! Et tu es d'où ? " J'apprends à faire sa connaissance, tout doucement.

Gabriel sourit à la jeune femme. "Oh il ne fallait pas trop le prendre personnellement. C'était histoire de vous mettre dans le bain. On a été beaucoup plus soft que prévu en plus." Il rit en se souvenant des propositions que lui avait fait Fanny au sujet des nouveaux avant le prime. "D'ordinaire je t'aurais dit que tu es plutôt jeune, mais au final je crois que t'es dans la moyenne ici." Et lui se sentait d'un coup encore plus vieux. Il allait bientôt monter un groupe de soutien avec Sonja.

Franchement je le prends pas mal. Comme je l'ai dis, je comprends leur réaction. " Ah oui ? Et vous aviez prévu quoi à la base ? " demandais-je avec un sourire taquin. J'étais curieuse. Le candidat me semble avoir un petit complexe avec son âge. Pourtant vingt-six ans, c'est loin d'être un âge ingrat. " Tu fais parfaitement la vingtaine ! " Je prends alors un instant de réflexion et m'approche pour l'observer plus en détail. " Quoique... avec tes problèmes de surdité ça passe moins... " Je ris doucement. Je pense pas qu'il ait compris mais il n'a pas entendu ma question tout à l'heure, alors ça me fait rire de le taquiner à ce sujet.

Elle ne se vexait pas, c'était une bonne qualité. "Alors il y avait soit on fermait les portes de la maison et vous restiez dans le jardin toute la nuit, soit on passait la soirée à parler de vous entre nous et devant vous, histoire de bien vous mettre mal à l'aise." Au final, ils ont décidés de ne pas aller trop loin ... Bon faut avouer que certains habitants ne voulaient pas jouer le jeu et comme c'était des choses à faire ensemble. "Merci, je fais pas confrère de Sonja & Ben encore." Avant de lui donner une légère tape. "Hey c'est pas vrai j'entends très bien, TIFFANY !"Il avait bien insisté sur ce prénom avant de rire.

Ah ouais quand même... Ils voulaient faire fort, c'était méchant quand même non ? Mais fallait que je rentre dans le jeu, que je me rentre dans la tête qu'ils le sont, qu'ils sont sans-pitiés. C'est dur pour moi de me dire ça, alors que quand je l'ai regarde tous ils m'ont l'air assez sympathiques. Il me donne une petite tape parce que je le taquine sur son age, ce qui me fait d'autant plus rire. " C'est MELANIE ! " que je rétorque en riant. Je le pousse pour le faire tomber sur un lit, m'empare alors du premier coussin que je vois et lui lance en me cachant à l'autre bout de la pièce.

Vu le visage de la jeune femme qui avait légèrement changé au moment où Gaby lui avait avoué les idée, il réalisa que c'était une excellente idée de ne rien avoir fait. Au final ça aurait fait plus de mal que de bien cette histoire. Mais cela n'empêcha pas la blonde de continuer à se moquer de lui. Gabriel prit alors l'air un peu vieux et tendit l'oreille. "Hein ? Quoi ? Ah ... Amélie ! C'est jolie comme prénom ça ma petite !" Il explosa de rire ensuite face à sa propre bêtise. Et voilà maintenant qu'elle lui jette son propre oreiller à la figure. "Oh oh, ça ma vieille tu vas le regretter." Il commença à la mitrailler de tous les oreillers qui se trouvaient autour de lui.

Tiffany, Mélanie et maintenant Amélie, me voilà rebaptiser. Mais bon, c'est vrai que c'est jolie Amélie comme prénom. Mais mon vrai prénom, ça reste Stéphanie alors faut bien que je me "venge". Donc je déclare la guerre en entamant une bataille d'oreiller. Sauf que lorsque j'en lui envoie un, lui c'est trois qu'ils me renvoient. Autant dire que j'ai aucune chance face à Gabriel. " Aaah, c'est bon ! Drapeau blanc, je sors le drapeau blanc ! " que je supplie en riant.

Elle s'en sortait plutôt bien au niveau des prénoms, Guillaume était lui obligé de subir Gaetan à longueur de journée. "Okay, je te laisse tranquille si tu cesses de te moquer de mon âge avancé." Il s'allonge ensuite sur son propre lit et s'étend de tous son long.

Je le rejoins sur le lit en m'allongeant à ses côtés, sur le ventre. Mes cheveux sont complètement décoiffés mais je m'en moque. Je les pousse juste suffisament pour dégager mes cheveux. Je le sonde de mes yeux clairs un instant, avec un petit sourire au coin des lèvres. Doucement, ma main vient caresser sa joue mal rasée et lui pincer légèrement comme une mamie ferait à son petit-fils. " Mais c'est encore ferme ! Ca tient bien dis-moi ! " Je laissais échapper mon rire et me cachais derrière un coussin, le suppliant de mes yeux de me pardonner. " C'est ta faute aussi, tu me tends des perches ! " que je rétorque, parce que je sens son regard accusateur sur moi.