Une semaine, une semaine que la chambre terre était composée de Fanny, Florine, Jonathan, Gautier & Gabriel. Une semaine à délirer tous les soirs, à raconter des médisances sur les autres habitants. Tout ça parti en fumée en une soirée. Gabriel était assis sur son lit, les équipes avaient été modifiées et désormais il devrait partagé sa chambre avec de nouvelles personnes. Plus de gémissements de Florine la nuit, plus de ronflements de canard de Fanny, plus de sac à la con de Jonathan. Tout ça allait quand même lui manquer ...

Et bah on pouvait dire que le prime de ce soir était riche en rebondissements. J'avais perdu mon acolyte, Isabella même si on ne la voyait pas trop mais je l'aimais bien. Puis Juju, je ne l'avais plus dans l'équipe. Mais bon ça va, j'avais une nouvelle équipe qui avait l'air bien. Enfin j'ai retenu que Gabriel, la pakistanais et le gars aux yeux océans. D'ailleurs ce dernier, je n'allais pas l'oublier, il me faisait fondre. En rentrant dans la chambre, je remarquais la présence de Gabriel et le pakistanais. « Bordel ! Il y a plus de lits que dans la chambre Feu. C'est quoi cette arnaque. » En je dis ça mais maintenant je me retrouvais dans cette chambre donc c'est plus trop une arnaque ... pour moi.

Gabriel était bien tranquillement dans ses pensées, assis en tailleur sur son lit, lorsque le nouveau entra dans la chambre. "Oui c'est moi, toi c'est ... Désolé le prime a été assez mouvementé j'ai pas retenu les noms des nouveaux." Bon c'est vrai qu'il ne s'y était pas beaucoup intéressé non plus. Clara entra dans la chambre également, cette fois ci un léger sourire s'afficha sur son visage. "C'est la meilleure chambre de la maison, la plus grande, le plus de lits et surtout le plus de rangement. Et avec le cellier pas loin, on peut piquer toute la nourriture de la maison."

Comment il connaissait mon prénom, lui ? Ah non c'est vrai que La Voix l'avait grillé en l'appelant Clara. « Non mais tu t'es trompé c'est Clarisse. La Voix était fatiguée ce soir. » Mais je ne me fichais pas de lui. Puis Gabriel déclarait que c'était la meilleure des chambres et qu'elle était à côté du cellier. « Ouais j'ai vu ça que c'était la meilleure chambre. Puis avec le cellier, c'est parfait. » J'avais les yeux qui brillaient rien que d'y penser.

"Léopard ? Si ça t'intéresse y a une cougar dans la maison, vous irez bien ensemble !" Gabriel sourit aux deux. Bon il était pas si mal tombé peut être. Ouais il aurait pu dormir avec Sabrina ... L'horreur ...D 'ailleurs ! "Clara, je te préviens ici c'est pas la chambre de gitana, au tiens aux bonnes odeurs hein !" Il rit. "Tant que vous prenez pas mon lit ça me va, j'y suis depuis une semaine, j'ai pas envie d'en bouger.

"Gabin ? C'est quoi ce vieux surnom ? Non ce n'est pas mon truc les cougars et de toute façon je pense être un peu vieux pour jouer les boy toys." Il le regarde étrangement. "Tant que tu te mets pas à attaquer tous le monde avec des sacs Carrefour, tu ne seras pas celui qui aura les relations les plus bizarres avec les femmes !"

Gabriel continue de le regarder. "Gabin ça fait vieillard ! Ben est parti, c'est plus la maison de retraite ici." Il rit légèrement. "Non, puis les blondes c'est pas vraiment mon trucs. Je préfère les brunes ! Ouais on s'en fou mais bon. Il regarde ensuite Clara. "C'était le lit de Florine ça ! Alors fait gaffe, suis sûr qu'elle est dû genre à avoir mis des pièges à rats avant de partir." Il lui lance un clin d'oeil !

Gabriel sourit "Çà me va parfaitement, de toute manière tant que mon surnom ne me donne pas l'impression d'avoir fait la guerre de 39, tout me va !" Ahah vous y avez cru ? Et non Gabriel ne dira pas la guerre mondiale de 78. Il soupire un grand coup et se laisse tomber sur le dos sur son lit. "Toutes les cartes sont redistribuées cette semaine ! Ça va être chaud, chaud, chaud !"

Quoi ? C'était le lit de Florine ? Je vais peut-être changer de lit. « Ouais on va voir un autre lit, alors. Lequel n'est pas entouré de pièges ? » Demandais-je à Gabriel. Après tout, il connaissait mieux la chambre, il y était depuis une semaine. Puis il déclara que cette semaine ça allait être chaud. « En effet. » Ou pas.

Gabriel sourit à la remarque de Clara. "Alors, alors. Léo est sur l'ancien lit de Jonathan. Le lit à côté de moi était celui de Fanny. Celui au dessous de Léo c'est celui de Gautier et l'autre était inutilisé. On s'en servait de trampoline." Oui, ils faisaient pas mal les gamins avec son anciens clans tout de même. Peut être qu'il aurait maintenant moins l'air débile.

« Celui qui sert de la trampoline, je vais le laisser libre. » A force de sauter dessus, je suis sûre qu'il avait perdu des ressorts et donc tuer le dos. « J'vais prendre celui de Rosalie. » Dis-je en sautant sur le lit de Fanny. Je vérifiais quand même si il n'y avait rien de spécial sur ou sous le lit. On ne sait jamais.

Gabriel rit "Ouais, c'est toujours pratique un trampoline. On sait jamais !" Non, ça n'avait aucune utilité mais bon ... On va faire style que ... Il regarda ensuite les deux s'installer et Léo commencer son petit cinéma. Il explosa de rire. "Ahah je ne sais pas quel animal c'est mais c'est pas une brave bête. T'as de la chance de ne pas te retrouver dans l'ancien lit de Sabrina alors, bonjour l'odeur ... D'ailleurs en parlant d'elle, évitez de laisser la porte ouvert, si elle décide de se rendre dans le cellier elle va empester la chambre et comme vous voyez ... on a pas de fenêtres." Ils avaient fait l'erreur une fois avec Fanny, ils ne la referait plus jamais.

Gabriel regarda Léo avant de lui jeter un oreiller. "T'es immonde ma parole !" C'est malin, son oreiller était loin maintenant. Il piqua celui de Clara est allongea sa tête dessus. "Si c'est vrai alors je te préviens, tu prends ta couette et ton oreiller et tu vas dormir sur le canapé du sous-sol !"

Pour l'instant c'était plutôt calme dans la chambre enfin jusqu'à que Léo fasse son annonce. Il pétait la nuit mais c'était silencieux. « T'es dégueu » Disais-je avant d'ajouter. « Silencieux ou pas, l'odeur reste quand même. Je vais retourner dans la chambre feu si c'est pour sentir des mauvaises odeurs. » Et qu'on m'épargne le sujet Sabrina aussi. Puis Gabriel prit mon oreiller. « Hé ! Mon oreiller ! Rends-le moi. » Rétorquais-je en prenant l'oreiller. « T'as lancé le tien. T'assumes, tu vas le chercher. »