Un début de soirée, pleine de stress. Un milieu de soirée, pleins de graisse. Non je plaisante. Je grossis jamais moi. Clin d'oeil. Donc, ce jeu épouvantable terminé. Je peux enfin me reposer et bouffer dans la cuisine. Chose la plus importante à faire quand on est ici. Vu que, y'a rien d'autre à faire. Le démaquillage, plus tard. Les caméras tournent encore. Restons belle pour la vie. Je suis dans le salon. Je vois un Winnie se régaler avec son pot de miel, enfin ici. C'est bien plus calorique. Un pot de gras-nutella. Mes yeux brillent en le voyant. Miam. Elle me dit quelque chose, limite, je ne calcule pas vraiment. Et je finis par en rigoler quand j'attrape le pot de nutella. Je lui dis, souriante. Oui- Donald a toujours été amie avec Winnie. Comment ne pas lui résister ? à son pot de Nutella. Pas à lui.

Clin d'oeil, puis je me sers. T'as pas intérêt à m'interrompre, ou faire un geste brusque. Sinon je te renvois d'un coup de fesse dans ton dessin animé ! Autre chose à dire ? Je tartine mon bout de pain comme du maquillage. Je croque, et referme le pot de nutella. Miam. Autre chose à dire, alors ?

 Je me retiens de pouffer de rire, en fermant un peu ma bouche. Mais qu'est-ce que ça me tente de rire comme un canard. Non, je ferme mon bec. Tu n'auras pas raison de moi Winnie, même avec ton pot de Nutella. Et puis Bourriquet. Non, Clara n'est pas encore assez amochée. Et ne rampe pas encore assez pour être comme lui. Non, je dirai plutôt Ben, le Bourriquet. Sénile, l'air pervers à ramper devant les femmes. Ce surnom lui va à ravir. Enfin, revenons à notre gras. Franchement, je ne vais pas lui prouver le contraire, voir même ne pas protester du tout. Car, si par ces choses, elle insinue, pleins de kilos en plus. Non, laissons lui la médaille. Je ne proteste pas du tout. Tes aventures avec le pot de nut seront toujours inégalable, face à moi.Quand on la chance d'être traitée de maigre par la bouche des autres. C'est un régale. Comme quand je croque dans ce pain remplit de nutella. Mm. Enfin, je me ressaisis. Quittant mes ardeurs, et lui indique le pot de Nutella sur la table avec mes yeux.

Je croque. Encore. Je mâchouille. Non je la nargue pas. Puis je poursuis, petit sourire en coin.

Je murmure la fin de ma phrase. Encore faudrait-il que je lui ait demandée. Mais non, bref. Oublions, oublions tout, et son nom. Le plus important, c'est le nutella que j'avale là. Cette fille me ferait presque oublier cette douce sensation qui parcours ma langue. Le goût de l'amour. C'est bon.

 Moi, narguer ? Pas du tout. Etranger à ma philosophie de vie, mode de vie, vie courante, bref tout ce que vous voulez. Ses yeux brillaient, et étaient tout ronds. Winnie aurait-il prit de la graisse dans les yeux ? Étrange phénomène, mais trop mignon ! Je fonds presque. Tellement c'est chou. Puis elle étale son or sur sa tartine. Et, elle me parle de Donald. Hem. Ok. Je zappe, ferme les yeux et je fais taire une réponse de ma pars en dirigeant ma tartine dans la bouche. J'avais la bouche, occupée ! Puis oui, je connaissais pas son prénom. Elle me dit Carla. J'ouvre les yeux subitement, en levant un sourcil. La femme de Sarko ? Elle a rajeunit dis donc. Devait y'avoir un truc louche là-dessus pour qu'elle se trompe. J'arrache et je mâchouille. Et donc, je lui réponds, la bouche pleine, enfin, la joue pleine. Pour essayer de me faire un minimum comprendre.

Une fois qu'elle a finit de tartiner. Je pique la cuillère, et la met dans ma bouche. Bah oui, j'ai finit ma tartine. J’essuie les miettes, un coup de main et les jette dans la poubelle. Je suis propre moi, n'est-ce pas Julien ? Puis je m'attache les cheveux, en regardant Winnie se goinfrer.

Je remets la cuillère dans ma bouche. Ne perdons pas les derniers grins de chocolat; Quel gâchis ! 

Rosalie. C'est plutôt jolie. J'enlève la cuillère dans ma bouche. Et je pars la lavée et la déposée avec les autres dans un tiroir. Tout en prenant soin de bien lui répondre.

Je lui dis pas Fanny. Au moins, elle m’appellera comme ça. Puis au fond, j'ai la flemme. Pas l'envie. Insupportable de passer son temps à répéter comme un perroquet son nom. Je crois que je vais finir par l'afficher dans le salon sur un bout de papier. Bref. Elle me dit qu'elle est fille de Stef de Monaco. J'arque un sourcil. 

Peu importe. Peu intéressée.  J'en profite pour prendre le pot de nutella. Et je me casse dans le jardin.

J'ai même pas calculée sa réponse. Elle a dit quoi ? Je suis déjà dehors. Puis elle revient me piquer le pot. Dommage, j'ai tout bouffée. Je souris en la voyant repartir avec. Si gentil de vouloir jeter mon pot presque vide à la poubelle. A moins qu'elle veuille récurer les miettes. Il ne fallait pas, vraiment.