je commençais vraiment à en avoir marre. j'avais mal à la tête et je n'entendais plus ses paroles. elle hurlait comme un putois depuis maintenant cinq minutes et cela commençait fortement à m’agacer. je ne l'écoutais plus et fini par répondre.  « ah ok. » j'avais donc défoncé la porte du fumoir, tout comme celle du salon et de la swagg room en même temps cette meuf là me rendait fou et elle me faisait faire des trucs complètement bargot. petit rire nerveux, elle commençait vraiment à me casser les couilles avec son jamel.  « bah écoutes si tu vas embrasser jamel c'est ton problème, mais après je lui casse la gueule et je pars devant tout le monde c'est tout. » courte pause avant de reprendre.  « oui je t'ai snobbé je ne voulais pas te sauter dans les bras et t'accueilir alors que tu m'en voulais encore. j'allais te prendre dans un coin et discuter avec toi mais tu as préféré allez parler avec jamel. » tranquille hein, mais ça m'avait vraiment foutu la haine.  « bah écoutes c'est l'image que tu renvoies de toi. la conne qui croit à la pétasse de nina. sérieusement, j'aurais pas dû te le cacher mais on va pas s'étaler sur le sujet toute la vie alors qu'on peut continuer quelque chose qu'on avait déjà créé tout les deux. » pfff.. n'importe quoi sérieux. je tenais beaucoup à anais mais nos caractères ne collait pas du tout.  « gâcher une relation pour un baiser que je n'ai pas voulu c'est vraiment con, surtout de ta part quoi. » après fallait pas te plaindre qu'on t'insultait de conne, hein chérie?

Aaah donc il était jaloux. Par contre le truc et je pars devant tout le monde, il va pas se la faire à la Jonathan quoi. Je me souviens encore quand il s'est foutu de sa gueule et quand il lui a dit qu'il se tapait l'affiche pour au final faire la même chose, bidon. Tu vas casser la gueule de rien du tout, arrête de faire le mac. répondis-je en levant les yeux au ciel. Il se prenait pour un warrior en fait, je crois qu'il s'était jamais battu de sa vie. Sinon il saurait qu'on trouve toujours plus fort que soi. Enfin peut-être pas Jamel, mais il avait l'air très sûr de lui. Bref. Ah oui t'allais me prendre dans un coin, j'ai attendu dix minutes dans la cuisine que tu viennes et comme tu l'as pas fait j'suis allée au salon et là il est venu me voir. Préféré de rien du tout, me reproche pas un truc qui est de ta faute, arrête un peu avec ta mauvaise foi, t'assumes jamais rien. ça devenait chiant à la longue. Oui moi j'assumais ce que je faisais. Le fait d'être très impulsive et jalouse, mais là y'avait de quoi. Une pétasse que je déteste le galoche et lui il fait le mec "oh c'est pas grave" alors que si on suit ce qu'il avait dit plus tôt, il serait carrément allé frapper la meuf en question à ma place. Attend, sloooow down. Il a dit quoi là ? Tu me traite de conne et tu veux pas que j'm'énerve, tu te fous de ma gueule ou quoi ? Putain je vais te le répéter combien de fois que je crois en rien Nina, on parle de toi et moi là. le mec croit que j'allais fermer ma bouche face à lui et m'écraser, non. Il va apprendre que je me laisse pas faire, et surtout pas contre des mecs. C'est pas question de gâcher une relation, mais tu me prends pour une mongolienne, y'a pas marquer débile sur mon front. répondis-je sans crier mais fermement. J'allumais ensuite la lumière du fumoir et m'allumais une clope. Tu fais vraiment péter des plombs.

Julien me fit remarquer que je réagissais un peu excessivement puisque la machine avait été apparemment truquée. Dans ce cas là alors, pourquoi quand je suis passée tout était vrai ? Je ne disais rien parce-que je savais qu'ils allaient encore trouver une excuse. Puis Gabriel prit la parole, je n'écoutais pas ce qu'il racontait. Je faisais la fille insolente j'avoues. Mes oreilles se réactivèrent quand il menaça de noyer mon Bob l'Eponge si je lui parlais encore mal. « T'oserais pas ? » Lui lançais-je un regard de défi. Bon maintenant faut que je trouve cette peluche. Plus vite je l'aurais, plus vite je me casserai de la chambre. Tiens ! Voilà que la belle au bois dormant se réveilla. C'était vrai alors pour la miss ? Je l'avais dit pour voir sa réaction. Nina avait raison lors de la confrontation. Donc mis à part la Love Room, tout ce qu'elle avait dit c'était vrai. J'étais tellement choquée que je restais sans voix. Je partis dans la salle de bains, peut-être qu'elle était là ma peluche.

Ah ouais il n'oserait pas ? Elle n'avait encore rien vu la petite, on ne fait pas cette attitude avec Gabriel elle a cru quoi elle, qu'elle était chez mémé. Tandis qu'elle allait le chercher dans la salle de bain, Gabi se glissa sous son lit et en extirpa la peluche … C'est ça quand on est énervé on ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Le jeune homme s'adossa à la porte de la salle de bain. « C'est ça que tu cherches ? », lança-t'il tandis qu'il l'agitait devant elle tout en prenant garde de bien le serrer tout de mêle histoire qu'elle ne vienne pas lui arracher des mains. « Maintenant tu te calmes sinon je le rend à son habitat naturel, je vais dans le frigo, je fou un ananas au fond de la piscine et je lui colle la tête dedans ! »

j'écoutais tout ce qu'elle me disait, elle pensait vraiment que j'allais m'écraser face à elle je crois. « j'ai eu tord, je l'assume hein. je fais quelque chose de mal je porte mes couilles jusqu'au bout. après voilà ça me saoule que tu réagisses comme ça c'est tout. » disais-je d'un ton ferme. anais continuait son blablabla, elle criait comme une folle après moi faudrait qu'elle se calme un peu la p'tite elle sait pas sur qui elle est tombé. « tu tej les habits sur moi et je dois les ramasser? tu t'fous trop de ma gueule depuis un moment toi. » il y avait des limites à respecter et elle les avaient vraiment dépassé. et hop, elle continuait.. elle me disait qu'il n'y avait pas marqué debile sur son front et tout le tralala quoi. j'étouffais un légers rire nerveux, en faite il fallait que je reste calme avec elle. « c'est ce genre de réaction, qui m'agace chez une fille. et c'est la première fois qu'on me tient tête comme ça tu vois. » bon, fallait qu'elle se détende un peu la petite. j'arrachais la cigarette de sa main l'écrasant avec mes baskets contre le sol avant de la porter pour la jeter dans l'eau. « ça te calmera un peu, j'pense qu'on parlera plus calmement plus tard. »

Je retournais la salle de bains de fond en combles. Elle ressemblait à un joyeux bordel maintenant. Mais toujours pas la trace de Bob. Je crois que je vais pleurer si je le retrouve pas. C'était peut-être qu'une peluche pour vous mais pour moi c'était plus que ça. Gabriel entra ensuite avec mon Bob dans les mains. Je voulais le prendre mais il m'en empêcha. Puis il menaça encore ma peluche. « Fais pas ton crevard, donnes-moi la peluche s'il te plaît. » Fis-je une moue triste. Est-ce que ça allait marcher ou je peux toujours courir ?