Une nouvelle semaine recommençait, avec son lot d'aventures et de rencontres, son lot de nouveautés surtout. J'étais une femme qui adore le changement et qui, comme à l'accoutumée, profitais des rares instants de répis sachant que les autres étaient tous à la piscine pour m'affairer à quelques menus travaux qui ne concernaient en rien l'ensemble de la maisonnée. Dans la quiétude solitaire, j'avais troqué sa chemise de nuit pour un ensemble léger et simple, presque estival, et attaché ses cheveux en une queue de cheval, haute sur son visage. C'était seule, que j'avais quitté la chambre pour rejoindre le dressing, et seule encore que m'étais brusquement senti l'âme d'une fée du logis et que j'avais entamé ma lutte contre le bordel. Une pièce dans laquelle régnait souvent un chaos le plus total, et j'avais toujours eu du mal à comprendre mes camarades. Comment vivre dans un tel fouillis ! Mais hors de question de je fasse la le rangement à la place de certains porcs qui ne rangeaient rien.

Bouh, qu'il faisait moche. Ça changeait de L.A et Tahiti hein. Enfin je n'allais pas me plaindre d'un mauvais temps alors qu'à côté mon compte en banque était blindé pour le mois d'août et sûrement septembre aussi. J'étais restée en short et débardeur, mes jambes se glaçaient. Je me rendais donc au dressing histoire de chercher une robe longue et j'y trouvais quelqu'un. Oh Élodie ! Ça va ? Putain comment c'est sale ici, la Voix veut pas organiser un sexy ménage sérieux ? Enfin qu'est-ce que je dis, avec tous les thons qu'il y a ici faudrait pas faire vomir les téléspectateurs ! bah oui évidemment. Mais c'était vraiment sale, que des clochards qui vivaient ici.

Alors que je fouillais dans les affaires qui trainaient part terre, limite je donnais des coups de pied dedans, j'entends une personne qui arriva, je stoppa donc ce que je faisais et voit que c'était Anaïs, oh ça va elle pourra rien dire. « Non mais ta vu cette crasse, c'est pas possible de vivre avec certains, c'est des crasseux wesh. » je regardais toujours Anaïs qui était visiblement très vermine sur les bords, j'adorais ça. « Ouais bien certains pourraient tourner dans la pub pour le poisson saupiquet » je roule les yeux vers le ciel, bien quoi c'était vrai non ?

En arrivant je vis Élodie foutre des coups de pieds dans des affaires qui trainaient. T'as besoin d'aide ? J'peux t'aider y'a pas de soucis, surtout si y'a des trucs qui appartiennent à Émilie. ouais la pauvre je lui foutais pas la paix. La pub pour saupiquet, elle m'avait mise à terre, j'étais morte de rire. T'es trop fooolle, c'est bon ça. En plus t'es trop ma préférée. c'est surtout Steph et elle qui se démarquaient quoi.

Même moi je me faisais rire suite à ce que je venais de dire concernant les saupiquets de la maison, et les rires de la marseillaise n'arrangeais pas les choses, je lui fait un bisou sur la joue quand elle avoua que j'étais sa préférée avec Stéphane, je la kiffait déjà la vermine, en plus elle voulait être complice de ce que je faisais avec les vêtements « Ouais tu peut m'aider sans soucis, tiens les affaires de Émilie elles sont là si tu veut. » Je lui montra le placard de la brune, et justement des affaires à elle étaient devant part terre.

Non mais cette fille.. Son accent et la manière dont elle parlait, juste mort de rire quoi. Une pure vermine celle-là, elle est bon délire. Elle me fit un bisou sur la joue, je la laissais faire le sourire aux lèvres et elle me disait où se trouvaient les affaires d'Émilie, plus quelques uns qui étaient par terre. Je venais marcher dessus. C'est dommage mes chaussures sont sales ! Maintenant que ses habits sont tout sales faudrait les jeter nan ? les laver c'est pas suffisant hein, mes chaussures étaient vraiment crados.

J'étais juste morte de rire en voyant ce que la marseillaise fessait avec les affaires de Émilie qui trainaient, justement je trouvais un très beau pull appartenant à la jeune femme en question. « Pratique pour en faire une serviette, de la pure soie regarde » j'avais pris un pull de très grande marque de la brune pour m'essuyer les mains, si jamais elle apprenait cette histoire non toute façon elle n'en saura rien.

Il avait l'air grave cher son pull, j'étais morte de rire face au comportement d'Elodie. Je baissais la tête vers des chaussures. Je les reconnaissais, j'avais eu les mêmes elles étaient suuuuper chères. Elooo, ça te dit de tester la résistance des talons ? Avec ma force de fou j'allais sûrement les casser et si ça ne marchait pas, les jeter hein. Je pris une première chaussure et tirais de toutes mes forces pour casser le talon. Oups, une chaussure fichue, on s' occupe de l'autre aussi ? plus de pitié pour elle après le clash qu'on avait eu.

Nous étions des dingues de faire ça, j’imaginais l'effet inverse et que ce soit mes affaires qui se trouvent saccagées de telle sorte, mais bon cette idée me passa vite l'esprit puisque c'était pas le cas, je rigolais encore plus quand elle s'attaqua aux chaussures à talons d'ailleurs l'une d'elles avait déjà rendu l'âme. « Tant qu'a faire oui, sinon elle va boiter la pauvre. » je pris donc la seconde chaussure et cassa assez rapidement le talon, oop's pas fais exprès.

Elodie cassait rapidement l'autre talon. N'empêche elle allait nous tuer Émilie, elle allait savoir qui c'est. Y'a pas 30000 solutions, c'était soit moi, Elodie, Leila ou Stéphane. Le reste n'avait pas assez la haine pour faire ça. Je fouillais un peu et tombais sur ses strings, des vrais strings de tepu en plus. Je partis rapidement prendre deux ciseaux et revenais. Bon chérie, on tester la résistance de ses strings. je lui tendais un ciseau et m'occupais du premier, ça se couper rapidement n'empêche.

Encore plus fort elle voulait maintenant détruire les sous vêtements d'Émilie en attaquant les strings, je chopa celui qu'elle me lança et n'avais pas besoin de ciseau finalement puisque en tirant dessus, le tissu se déchira rapidement. « Elle a du les avoirs chez liddle ceux-là. » disait-je à Anaïs en la regardant avec mon air moqueur.

Elodie arrivait facilement à en déchirer un et me faisait remarquer qu'ils venaient de Liddle, j'étais morte de rire. On va lui en laisser un quand même, histoire de pas voir son horrible entrejambe quand elle mettra des robes, elle se débrouillera avec. ouais un string pour sept jours, beurk. Je déchirais et coupais le reste et en laissais un comme prévu. Bon elle va nous éclater quand elle le vera, elle saura que c'est nous ! la folle qu'elle est, elle va s'en prendre à nos affaires aussi.