J'avais tout misé pour qu'Elodie sorte ce soir et j'avoue que ça n'avait pas marché, je m'étais diriger vers la chambre, pensant à la semaine à venir. J'étais sur les nerfs entre Elodie, Benoit, Martin. J'avais donc décidé de me mettre rapidement en pyjama, avant de me poser sur le lit, lunettes noires sur le nez. J'avais beaucoup réfléchi durant ce prime. J'avoue que je ne pourrais pas supporter la vision d'un rapprochement entre Elodie et Martin. De plus, j'étais plus que menacée d'aller dans le SAS la semaine prochaine. Je craquais littéralement, versant quelques larmes.

Ahlala, je me sentais revivre. J'étais rentré du SAS face à toutes ses personnalités et avais réussit à éjecter les deux meilleures amies émilie et leïla. Elles étaient entrées dans la maison main dans la main et repartent ensemble ce soir, si ce n'est pas beau, ça ? (transmission de pensées mon frère). Je me trouvais dans la ballustrade pour rejoindre ma chambre lorsque j'entendis des sanglots provenant de la chambre rouge. J'arquais un sourcil avant de revenir sur mes pas et d'intégrer la pièce. C'était jo' qui n'avait pas l'air en forme. « mais qu'est-ce qui se passe ? pourquoi tu pleures joanna ? » demandais-je à celle-ci avant de m'asseoir près d'elle, sur son lit. Ça me faisait de la peine de la voir comme ça.

Alors que je ne m'y attendais pas, je vis que Stéphane vint se poser près de moi en me demandant quel était le problème. J'avoue que j'étais plutôt renfermée et que je ne voulais pas que les autres habitants voient que je craque. J'enlevais donc mes larmes rapidement. J'avais bien envie de lui dire qu'il ne se passait rien mais ça n'aurait pas été crédible. Je lui réponds donc «J'ai l'impression que tout s'acharne contre moi. Le dilemme que j'ai eu, Elodie et surtout Martin qui me narguent presque suite à ma décision, leur rapprochement, la semaine qui arrive où je suis sur de me retrouver nominée, le sas qui m'attends où je suis sur de sortir si je me retrouve face à Benoit et l'un de vous.» Oui, j'avais de quoi craquer.

C'est vrai que ça en faisait beaucoup pour joanna ces derniers temps. Sa situation me faisait de la peine, j'avais moi aussi vécu une semaine merdique il y a peu et je pouvais la comprendre. « mais nan, c'est le jeu jo' et tu verras que cette situation ne restera pas ainsi jusqu'à la fin, tout peut changer en quelques minutes ici, c'est bien connu. » disais-je pour la rassurer, passant ma main sur ses joues, essuyant les larmes qu'elle avait laissé couler. « pleures pas, j'aime pas voir des gens triste autour de moi, montres pas que t'es faible surtout. » je pouvais aussi être un homme rassurant et gentil, hé ouais. « franchement on sait pas, à ce stade du jeu tout le monde est en danger, je peux sortir tout comme toi tu peux sortir. » finalement on ne savait pas ce que pensait le public à l'exterieur.