Le prime venait de se terminer. Après être allé ranger vite fait ma valise dans un des placards de la chambre, j’étais redescendu pour aller prendre quelque chose à boire : un jus de fruit ou du coca. Enfin, je verrais ce qu’il y avait. J’arrivais dans la cuisine et vit un des habitants, dont le nom m’échappait à vrai dire : « T’as sûrement dû me dire ton nom lors de mon arrivée, mais c’est quoi ton prénom déjà ? » Il fallait bien que je commence à en retenir quelques-uns. J’ouvris ensuite le frigo et attrape la bouteille de coca ainsi qu’un verre. Une fois servis, je reposais la bouteille et refermait le frigo avant de prendre place sur une chaise de la cuisine.

Assis sur ma chaise, mon verre de coca face à moi, j’en bus une gorgée lorsque Martin me rappela son prénom. J’eus un petit sourire lorsqu’il me dit que le mien était un peu difficile à prononcer. Si on m’avait donner un euro à chaque fois qu’on m’avait dit ça, je serais vraiment devenu riche : « T’es pas le seul à galérer avec mon prénom. C’est Zelko. » Et encore il ne s’écrivait pas du tout pareil que ce qu’il se prononçait. Je tournais ensuite la tête vers les quelques candidats qui étaient encore sur les canapés. Je reportais mon attention sur Martin : « J’ai l’impression qu’il a déjà des clans, non ? » C’est vrai qu’il me semblait que certaines personnes n’étaient soient pas intégrer, soient voulait se la jouer perso.

Les présentations faîtes, je lui demandais s’il y avait déjà des clans. Il me répondit que non, je reportais donc mon attention sur les habitants dans le salon, tout en buvant une dernière gorgée de coca : « Non enfin j’ai plutôt l’impression que des gens se la joue perso genre la fille-là qui se prend pour une princesse… » Alexandra ? Ou un truc dans ce goût. Je n’avais pas retenu son prénom. J’ajoutais : « Je sais plus comment elle s’appelle, j’ai l’impression qu’elle reste à l’écart. Enfin après c’est peut-être parce que je viens d’arriver, que ça me donne cette impression. » Il fallait bien que je me renseigne sur qui pouvait pas s’encadrer qui. Ca pouvait toujours s’avérer utile.

Je trouvais ça bizarre qu’en ayant vécu aussi peu de temps dans une maison, il y ait déjà des gens mis à l’écart. Mais bon, dans le fond ce n’était pas vraiment mon problème. Je levais ensuite pour aller nettoyer mon verre : « De toute façon, j’me ferais bien une idée au cours des semaines à venir. » Je retournais m’asseoir à ma place, puis reposait mon regard sur le salon. « Et sinon, y a déjà des secrets qui ont été révélé ou pas ? » Simple curiosité, histoire de faire la discussion à vrai dire.

Martin avait raison. Les gens se montrent sous leur vrai jour, au fil du temps. Enfin moi, j’étais comme ça. Après peut-être que certains d’entre nous se montrent tels qu’ils sont dès le début. On partit ensuite sur le sujet des secrets. S’était juste pour voir s’il y avait des gens sur lesquels on avait plus besoin d’enquêté : « Non absolument pas. ‘Fin j’ai pas non plus cherché depuis que je suis arrivé. » J’avais à peine poser mes valises.