Cela faisait quelques minutes que je venais d'ouvrir les yeux, je fixais le plafond, tout en essayant de trouver au plus profond de moi la force qui me permettra de me lever. C'est après un petit temps que je déposais mon premier pied au sol. Je suis en caleçon et enfile alors de simples chaussures sans prendre le temps d'attacher les lacets, et pars en direction de la cuisine. Je prends place à la table, il y a du pain, et un pot de confiture sur celle-ci. Je commence donc à étaler le tout sur ma tranche de pain. C'est à ce moment là qu'une jeune femme entra dans la cuisine, clope en main, elle se dirigea vers le frigo, et bu du lait à même la bouteille. Je me levais donc de ma chaise et partis à sa rencontre. J'attrape la cigarette qu'elle ligote entre ses doigts. « La vie en communauté tu connais ? On se déplace avec des chaussures, on boit dans des verres,.. Education à revoir. » dis-je en arquant un sourcil. Je porte alors la cigarette à mes lèvres. « Et surtout... On ne fume pas à l'intérieur. » Je recrache alors la fumée à côté de son visage.

Je me mis à sourire à sa réplique. Cette femme aux cheveux en bataille n'avait pas l'air de se laisser faire, c'était une femme de caractère. Ce qui me plait. Je déteste les gens soumis, les conformistes, ceux qui n'ont pas de personnalité et qui préfère suivre un troupeau. Je ne répondis rien, je tirais une nouvelle taff sur sa clope. C'est alors que la jeune femme partis en direction de la table, cette dernière attrapa mes tartines et croqua dedans. « Je sais bien.» dis-je affichant un sourire malicieux. Je tendis ensuite la fin de sa clope en tendant mon autre main voulant récupérer ma nourriture. « Nouvel échange ?» A vrai dire je ne lui laissais pas vraiment le choix.

La jeune femme semblait décidée à ne pas me rendre ma nourriture. J'étais amusé par les provocations de la brunette. Je me décidais donc à terminer sa cigarette. Je tirais une nouvelle fois dessus, et recracha la fumée à côté du visage de Juliette. Une fois terminée, j'écrase le mégot sur ma chaussure et le lance dans la poubelle. Oui, je réalise des bonnes actions dans la journée. Je me tournais une nouvelle fois vers la brunette afin de récupérer mon bien. Je m'approche d'elle afin d'être collé à son corps. Avec ma main gauche je caresse son menton, la regarde dans les yeux. « Tu n'auras pas le choix.» dis-je d'un sourire malicieux. Je descends ensuite ma main droite vers la sienne, afin de récupérer la tartine..

Je me trouvais à quelques millimètres de la jolie brune. Cette dernière ne se laissait pas faire, elle gardait dans ses mains les tartines que je venais de me faire. Ce qui me plaisait d'ailleurs. Elle sentit ma main s'approcher des siennes, et en l'occurance de mon bien. Elle me repoussa amusée et s'approcha de nouveau de moi en poussant mes tartines dans ma bouche. Je recrachais tout sur le sol. « La salope. » dis-je amusé. J'attrapais ensuite la bouteille de lait qu'elle avait eut dans ses mains auparavant et bu une gorgée de lait. Je m'approchais de Juliette avant de l'attraper de l'enfermer dans mes bras. Elle ne pouvait plus en sortir. C'est à ce moment que je versais le contenu de la bouteille sur ses cheveux. Je me mis à rire et me reculais. « Tu vas enfin pouvoir laver ta crinière de Lion.»dis-je en souriant. Sa masse de cheveux m'intriguait fortement.

Je pris donc la brunette dans mes bras. Non, ce n'était pas un calin sincère et remplis d'amour, mais plutôt une ruse. Juliette essayait de se débattre, mais en vain, j'avais trop de force pour elle. Je me mis alors à sourire. « Pauvre petite.» dis-je en tapotant son crane. Je versais ensuite l'intégralité de la bouteille de lait sur ses cheveux. Je sentais qu'elle allait répliqué, c'est comme si je la connaissais depuis longtemps. Je reculais alors. Cette dernière secoua sa crinière. J'aperçus alors quelques gouttes de lait sur mon t-shirt. Ca m'amusait plus qu'autre chose. La brunette s'approcha ensuite de la table, attrapa un sachet de farine délaissé et revint vers moi. Elle s'approchait de plus en plus, quant à moi je reculais. Elle attrapa une poignée de farine, elle s'approchait de plus en plus. Je me mis à sourire. « Arrête, tu vas casser mon image.» dis-je souriant. C'est alors que je m'avançais aussi vers elle. J'essayais tant bien que moi de retenir sa main remplie avec la mienne.