Le prime venait de prendre fin et le moins que l'on pouvait dire était que je me sentais très mais super con! Je me sentais con d'avoir cru aux pseudos sentiments de ces deux putes et d'avoir mit de côté les personnes qui me voulaient du bien dans cette maison. Je devais avoir une discussion à Anaïs, ça tombait bien car la jeune femme passait par là. J'étais posé sur l'une des marche des escaliers lors que celle-ci essaya de passer en m'ignorant. Pas de bol pour elle, j'avais décidé de la que-blo en appuyant mon pied au mur qui se trouvait face à moi. Prise au piège ma belle. « tu vas m'ignorer encore combien de temps ? »

Ce soir fut un prime riche en émotions. Ah bah non en fait j'avais servi à rien. Le prime était terminé depuis quelques temps maintenant. J'étais allée me laver, tout en restant bien longtemps. Bah ouais, c'est pas moi qui paie les factures. Je descendais les escaliers et je vis Steph. En mode dignité je continuais en l'ignorant mais il me bloquait avec son pied. Je t'ignore pas je veux descendre les escaliers. ou pas.

J'arrive pas à comprendre son comportement, j'voyais pas ce que j'avais pu faire de mal vis-à-vis d'elle depuis que je l'avais rencontré. C'était l'une des seules filles de la maison que je respectais ici, mais apparemment y'avait quelque chose que j'avais du mal à comprendre chez elle. « dis moi ce que tu me repproches et arrêtes de faire la gamine là. » disais-je à Anaïs gardant toujours mon pied appuyé contre le mur. Je voulais mettre les choses à plat avec elle, maintenant.

Le mec il me dérangeait en plus il faisait la victime, c'est fou ça. Mais il était tard, je voulais pas m'embrouiller. J'croyais juste t'étais un mec intelligent, j'me suis trompée. là si il comprenait pas c'est qu'il comprend que dalle alors. Il gardait son pied pas prêt à me laisser partir, je m'assis donc face à lui une marche au dessus.

Donc en gros j'étais un idiot ? Elle pouvait le dire direct au pire, hein. Nan mais j'partageais le même avis qu'elle finalement, j'ai trop fais le con ces derniers jours, c'est hardcore ma gueule! « qu'est-ce qui te fais dire ça? » demandais-je à celle-ci finissant par retirer mon pied du mur. « tu savais mais tu me poussais dans ses bras.. » je faisais référence au secret des deux putes là. Finalement Anaïs n'était peut-être, elle aussi pas sincère avec moi.

Ah il posait la question, il avait pas compris en fait. Elle t'as fait un sale coup la semaine dernière, rien pour que tu gagnes des sous, que dalle elle t'as bolossé et toi tu vas la galocher, t'es tombé amoureux ou quoi ? je parlais grave doucement, d'un air neutre au calme. Nan j'te jure à ce moment-là j'étais à L.A ensuite je suis partie pendant deux semaines sur un tournage quand je suis revenue je suis à peine restée deux jours à Marseille j'ai pas vu des quotidiennes. et après direct rentrée quoi. J'étais sincère en plus.

J'étais trop partagé dans mes sentiments mais à l'heure actuelle j'ressentais plus de la haine qu'autre chose pour leïla. Sartek' elle avait bien joué, j'pouvais rien dire sur ça. « mais qu'est-ce tu racontes ? J'avoue j'ai fais le con, mais bon tu sais quand t'es enfermé pendant plus d'un mois sans nana c'est c'est dur de résister. » leïla savait parfaitement jouer de ses charmes. Elle était magnifique, elle le savait et je n'étais sans doute pas le premier mec à être tombé dans ses filets. « ah. Bah en tout cas elles m'ont bien niqué! Heureusement que j'suis pas tombé dans leurs pièges, pourtant j'y étais presque. » une semaine de plus et je me mettais en couple avec la jeune italienne, clair & net ça.

Son texte cliché pour se défendre, nan nan. C'est pas une question d'enfermement là, t'as plus de respect pour toi-même c'est tout. T'aurais pu te taper j'sais pas moi Élodie ou Sara mais bon. Enfin c'est pas mon problème mais juste ça m'a déçue venant de toi. bon Sara était inutile hein mais passons. Tu m'expliques comment t'aurais pu te foutre en couple avec une immigrée? Elle habite même pas en France tu te serais vu aller en Italie toi ?

« arrêtes de raconter de la merde s'teuplait. Je me respecte encore, tu me connais même pas j'sais même pas pourquoi tu parles. Mais j'te laisse croire ce que tu veux si c'est ce que t'as envie, j'vais pas courir derrière toi toute ma vie meuf. » elle m'avait énervé de fou là. Genre moi j'me respectais pas ? J'avais plus de respect envers moi même que la moitié des habitants dans cette maison. « pourquoi pas ? L'Italie est un beau pays, j'vis partout moi! » répondais-je à la marseillaise. Je n'étais pas sérieux, franchement j'avais jamais réellement réfléchit à ce détail alors que c'était sans doute le plus important.

What the fuck comment il parle lui ? Eh j'te l'dit direct moi j'suis mas Joanna ou Émilie, fais pas le mec comme ça avec moi, tu me demandes ce qui se passe je te le dis point barre, si t'es pas content t'avais pas qu'à demander. il faisait trop le mec, ça allait pas le faire j'ai juré. Super bon bouge ton pied steuplait. j'avais encore la haine contre lui.

Et voilà qu'elle s'énervait à nouveau, impulsive cette meuf c'est incroyable. Elle se permettait de dire des choses grave déplacé sur moi, c'était normal que réagisse de la sorte, non ? « j'réponds à tes mensonges c'est tout et si t'es pas contente c'est la même chose, j'suis pas ben' moi tu m'parles pas comme un iench! » elle avait peut-être prit l'habitude de se faire lécher les pieds par benjamin, mais avec moi c'était pas comme ça. Elle se met clairement le doigt dans l’œil si elle pense que je vais me laisser faire, wly. « je bouge rien du tout. Pourquoi tu réagis comme ça ? J'comprends pas. » waw, excessive et tout en plus, la totale j'vous jure!

Quels mensonges, il est fou lui. Ce sont pas des mensonges mais un ressenti. Et pourquoi tu le ramène dans l'histoire il est même pas là! lui il voulait vraiment faire un remake de la gifle avec John, c'était obligé. Parce que tu me parles comme un merde et en plus tu veux je reste là à rigoler avec toi, ça marche pas comme ça. Tu dois trop avoir l'habitude de parler à des meufs grave soumises, t'as trouvé une exception. bon sauf Emma, pourquoi elle l'a pas maté comme il faut ?

Je n'écoutais même plus ce qu'elle me racontait, sérieusement elle me faisait mal au crâne. De base, j"étais venu dans ce jeu dans l'optique de m'amuser et de passer un été que je n'oublierai sans doute jamais. Secret story c'est l'aventure que je ne pouvais pas râter, mais j'savais pas qu'en venant ici j'allais autant me prendre la tête. J'avais décidé de changer les règles, à partir de maintenant j'allais penser qu'à ma gueule et à rien d'autre. J'écoutais Anaïs avec le sourire aux lèvres, pour bien le foutre les boules genre. « t'as fini? » demandais-je à celle-ci en arquant un sourcil.

Je remarquais qu'il me regardait avec un sourire, en mode foutage de gueule. Lui il tient pas à sa vie en fait, c'est ça. Bah ouais. j'aimais pas m'embrouiller avec lui mais une fois que le Camizator était lancé c'était dur de l'arrêter.

C'était un volcan cette fille, ça ne servait à rien d'élever la voix avec elle, elle voulait toujours avoir le dernier mot t'façon. J'avais mon petit sourire moqueur au coin, lorsqu'Anaïs termina ce qu'elle avait commencé, je décidais de prendre la parole. « pourquoi tu cries ? j'aime pas être faché avec toi, tu le sais ça? » disais-je avant de prendre son bras et de la tirer vers moi pour lui faire un câlin. J'prenais tout au second dégrés avec elle, c'était avant tout quelqu'un que j'aimais beaucoup.

Pourquoi je criais ? Parce que je criais en plus ? Non il m'avait pas encore vu crier, c'est sûr ça. Il me tirait vers lui et j'avais failli me taper la tête contre le mur, merci Steph. Mais je me laissais faire quand même. Il savait trop comment me prendre par les sentiments lui. [color#ab3071] On dirait deux clochards étalés sur des escaliers[/color] y'avait pas moyen de passer si quelqu'un voulait descendre ou monter. Heureusement qu'Emilie a passé la serpillière. je l'aurai pas fait moi en tout cas, faut laisser ce travail aux gens comme elle.

Anais se laissait faire, ce qui me fit sourire. Ça montrait qu'elle n'était pas si énervé que ça finalemement. « mais naaan! Au pire on s'en fout. » répondais-je en riant avant que celle-ci ne me parle d'Émilie. Franchement dans l'état où j'étais, j'avais même pas envie de parler d'elle, je me contentais de rire sans pour autant m'étaler sur son sujet. « je sais que tes amoureuse de moi. » concluai-je à Anaïs qui se trouvait toujours dans mes bras. Bien sûr je l'avais dis sur le ton de l'humour.

Ouais mais bon moi je m'en foutais pas, on sait jamais si y'avait de la poussière je voulais pas salir mes vêtements wesh. D'un coup il me sortait que j'suis amoureuse de lui, ah ok. Ça fait deux semaines qu'on se connait hein, pas deux mois. C'est pas parce que tu me kiffes que moi aussi. ouais ça se voyait trop, c'était sûr même.

Hé mais on pouvait tomber amoureux en deux semaines, y'avait pas de temps moyen pour être enlové surtout si c'était de moi. Coup de foudre direct frère. « ouais mais j'sais pas t'as un truc. » lui disais-je en souriant avant de la lâcher. Moi en kiff sur elle ? Je ne pouvais m'empêcher de rire avant de reprendre. « ah c'est nouveau ça! » je la laissais croire ce qu'elle voulait, si ça lui faisait plaisir.

Le pauvre il se faisait trop des films dans sa tête quand même, fallait qu'il se calme un peu. Ouais je sais. bon fallait se faire désirer quand même hein. Nan je rigole. Je me relevais donc. Bon j'vais dormir moi, bonne nuit. je lui fis un bisou sur la joue avant de monter les escaliers pour rejoindre la chambre bleue.