Today : #siestetime. j'étais mort, mort de fatigue il fallait dire que depuis ma sortie du jeu je n'avais plus de temps pour me reposer. entre les tournées en boîte, les voyages dans toute la france et surtout les interviews je n'arrivais vraiment plus à fermer l'œil. j'avais envie de tout envoyer iech', de dire aux journalistes d'aller se faire enculer et surtout de dormir toute une semaine, le dream. ça faisait plaise' de retrouver son p'tit chez sois, respirer l'air de toulouse et surtout doooooormir dans son p'tit lit, à cet instant précis j'me sentais juste bien.

J'avais vu un tweet de mon chéri sur les réseaux sociaux, qui disait qu'il n'avait pas reçu d'appel pour son anniversaire de ma part et que la roue tournait. Aha, désolé chéri mais j'étais déjà dans le train direction montauban. J'étais tellement la copine modèle qu'avec son meilleur ami Yass, on avait organisé une fête surprise avec sa famille et ses amis, et apparemment il se doutait de rien. J'avais tout préparé avec Yass un peu à distance, et m'étais assurée que Ju était bien chez lui via son meilleur ami, qui lui parlait par sms. J'arrivais à la gare, puis me débrouillais pour arriver jusqu'à chez Julien, et montais les escaliers de son immeuble avant de sonner et attendre devant la porte impatiemment qu'il m'ouvre. J'avais hâte, il était même pas au courant que je venais en plus.

C'était ouf quand même, j'avais l'impression de ne pas avoir dormis pendant des années entchère, la personne de type julien était très fatigué et se sentait actuellement presque mourir. j'étais donc posé dans mon lit quand j'entendis la porte des chez moi sonner. putaing, ce n'était pas possible la personne de type julien ne pouvait donc pas se reposer une seule seconde, pardis. je me levais donc en mode blasé, veuch' en pêtard tu vois l'délire ou pas ? avant d'ouvrir la porte de mon p'tit studio assez rapidement. « Tu fais quoi ici ? » suuuuurprise, la personne qui m'avait dérangé pendant mon sommeil n'était personne d'autre que ma petite meuf anais. le sourire revenait instinctivement, je l'a prenais donc dans mes bras, petit bisous dans l'cou tranquillement avant de reprendre. « t'es folle toi, j'mattendais pas à te voir là. »

Julien vint me prendre dans ses bras avec un bisous dans le cou après m'avoir ouvert, ah ok. Ça devait faire dix jours qu'on s'était pas vus, ptet plus ou moins je sais pas en fait, à force je savais plus quel date on était t'sais. En tout cas il avait l'air surpris et tant mieux. Joyeuuuuux anniversaaaaaire, joyeux anniversaiiiiiire, joyeux anniversaiiiiire Julieeeen, joyeux anniversaaaaaire ! criais-je comme une tarée avant de sortir un cadeau de derrière mon dos, tac tac en mode dignité. Bon je rentrais parce que je commençais à avoir froid dans le couloir et lui tendait le paquet emballé. La paire de basket dont il me parlait y'a quelques jours qu'il avait vu, il arrêtait pas de m'en parler et ne les avait pas eu je pense, sinon il me l'aurait dit. J'espérais que ça lui plairait, j'avais pas dépensé beaucoup pour rien hein. J'attendais donc qu'il ouvre avec un large sourire aux lèvres.

Elle n'avait finalement pas oublié mon anniversaire, elle m'avait même offert un cadeau. smile jusqu'aux sourcils, j'ouvris le paquet qu'elle m'avait donné « tes une ouuuf. merci, merci, merci et encore merci. » disais-je en l'embrassant rapidement. nouvelle basket nike blue, que demandez de mieux. je l'a laissais donc entrer dans la porcherie qu'était chez moi, avant de poser mes nouveaux bébés sur la table. « bienvenue chez moi hein. c'est pas très propre mais justement j'tatendais pour que tu m'laves tout ça. » rétorquais-je en riant, j'rigolais hein même si j'aurais kiffé qu'elle le fasse.

Héhé, je savais que ça allait lui plaire. Il m'embrassa et semblait comme un gamin de 8 ans, sauf que ça s'arrêtait pas là. Alors elles te plaisent ? je regardais un peu autour de lui, putain c'était le bordel quand j'étais pas là à ce que je vois. Je lâchais un rire suite à sa phrase. Ouais bah tu vas attendre encore longtemps. répondis-je avec un petit sourire. Je le regardais de haut en bas, coiffé en mode Gautier et les habits en mode Mickaël, la loose quoi. J'te laisse 30min pour te doucher, t'habiller et te coiffer on sort tous les deux. j'allais ensuite me servir dans le frigo et fis comme chez moi.

« bien sûr qu'elle me plaise, t'es au top nana. » répondais-je avec un large sourire. hé, pourquoi elle me regardait comme ça ? son regard était méprisant, elle devait comme à son habitude tailler mon style assez clochardesque et laisser aller. « vas-y j'arrive. » disais-je avant de me diriger vers la salle de bain, me doucher, m'habiller mode jean, pull blanc si elle était pas contente tant pis pour elle et de me coiffer rapidos. après avoir fini tout ce cirque, je revenais au salon prêt à partir. « bon, quelle surprise va encore me faire ma chérie. » elle aimait pas trop quand j'la surnommais comme ça, et moi ça me faisait rire.

J'savais que t'étais trop pauvre pour te les acheter ! non je prenais pas la grosse tête, je rigolais hein. C'est pas comme si j'étais devenue millionnaire, j'avais que 150 000 euros. Vas-y, je t'attends. je pris un jus de fruit que je buvais d'un trait et m'occupais sur mon portable. Il arriva ensuite, assez bien habillé. M'okay la coiffure c'était pas ça. Je le trainais vers la salle de bain et le recoiffais, gel et tout ça. Là c'est parfait. Tu te laisse aller depuis que j'suis plus là, à croire que tu prenais soin de toi que devant les caméras et moi. dis-je en riant. Je me lavais ensuite les mains et retournais au salon. J'aimais pas qu'il m'appelle chérie, je préférais d'autres surnoms. Tu verras. je pris mon portable et ma pochette puis ouvrit la porte et descendais les escaliers, pour prendre ensuite ma voiture et conduire jusqu'au lieu de la fête.

« ouais, t'as raison ouais. ça y'est la meuf elle a 150 000 balles elle s'prend pour une milliardaire. » disais-je souriant. j'm'étais changé là, elle voulait quoi encore ? apparemment j'étais une poupée barbie, elle me coiffait, m'habillait, bientôt elle allait me niquer un bras tiens. « tu mets trop de gel là, stooop wesh. » après avoir fini ce numéro, anais me fit encore une remarque sur mon laissez aller, ce qui me fit sourire d'ailleurs. « t'as surement raison. mais c'est toi qui me rendait beau pas les caméras. » bon, let's go je me retrouvais en moins de deux dans sa voiture, elle conduisait.. j'avais limite honte, elle m'offrait tout et moi j'étais là à rien foutre attendant que la chance vienne à moi. elle s'arrêta ensuite, je passais ma main dans mes cheveux avant de lui demander « c'est là ? » notez bien que j'étais pas un michto'.