Gabriel était confortablement allongé sur le canapé du salon, son état de santé était bien meilleur, plus de maladie qui le fatigue et le rend agressif, youhou. Bref, il était bien installé lorsqu'une folle alliée vint lui tambouriner les fesses. Bon okay Sabrina était partie mais lorsqu'il avait dit qu'il ferait le cinquo del mayo c'était une blague hein. Une personne ne semblait pas l'avoir compris. il tourna la tête et oh quelle surprise, une seule folle pouvait se permettre de toucher les fesses parfaites Gaby sans se faire incendier et c'était bien Fanny ! "T'as cru que mon butt c'était openbar girl ?"

Gabriel se retourne levant la main d'un signe à Fanny voulant dire quelque chose comme 'Euh ... d'où tu me parles je suis tellement mieux que toi'. "Commence pas à avoir la confiance toi ! Parce que sinon je ..." Gabriel réfléchit. "... je te forcerais à manger les merguez qui traînent partout dans la maison !" Et vlan dans les dents maman ! Bon okay... C'était pas très crédible. "Oh crois moi avec la vieille gastro que je me suis tapé il reste plus rien dans mon corps. Je suis sain, neuf, comme un petit nourrisson.". Sexy mama.

Gabriel la regarde se repoudrer le nez. "Tu sais le maquillage ça peut améliorer légèrement mais ça ne fait pas encore de miracle poupée !" Petit regard macho alors qu'il contracte les muscles de ses bras pour montrer sa puissance de mâle. "T'inquiète j'ai utilisé le coin coin WC, c'était tout bleu et ça sentait la javel, hum ... quel délice !" Il lui lança un petit sourire amusé au passage avant d'éclater de rire. "Sérieux elle en aurait oublié avant de partir ? On les lui enverra par la poste alors !"

Gabriel sourit. "Je sais déjà ça ! D'ailleurs j'ai écrit un poème pour Lady Diamond." Il s'éclaircit la gorge et s'efforce de réciter avec une voix des plus sérieuse possible. "Donne moi ton coeur baby, ton corps baby. Donne moi ton bon vieux funk, ton rock baby. Chante avec moi, je veux une femme like you, l'emmener au bout du monde. Une femme like you !" Il essaie de se retenir de rire le plus difficilement possible. "Ah ... Bah elle était dans la chambre avec salle de bain privée, ça a du aidé un peu, pas complètement malheureusement mais bon ... Fallait pas trop lui en demander !'

Une fois son petit poème si magnifique terminé, Gabriel se protège de ses douces mains des différents coups de coussins que lui assénait l'hystérico-manique qui se trouvait en face de lui. "Mais que fais la production ? Je crie à l'aide, à l'agression, au viol !" Il rit légèrement lorsqu'elle arrêta de l'attaquer gratuitement. "Mais ne parlons plus d'elle, elle n'existe plus et à moins qu'elle veuille participer à nouveau look pour une nouvelle vie, aucune émission ne voudra d'elle." Ouais même pas les anges de la télé réalité, la pauvre. Ils recyclent quand même tous les pires candidats.