Une fois le prime terminé et que la pression et le stresse ses nominations soit redescendus d'un coup dans le château des secrets, je me dirigeais rapidement dans la salle de bain pour pouvoir me changer et surtout pour m'apprêter à aller dormir. Dans l'ensemble, j'étais plutôt satisfaite du prime de ce soir malgré les quelques petites critiques que j'avais pu recevoir de la part de Coralie. Souriante, je partis en direction de la chambre bohème où Rémi était déjà présent et allongé. Je le rejoignis finalement dans son lit le prenant au passage dans mes bras avant de lui murmurer : « J'ai vu des images où tu parlais à Loïc en disant que je te plaisais. Ça m'a fait trop trop plaisir. »

Le prime s'est passé plutôt tranquillement pour moi. Faut dire que j'avais pas eu grand chose à faire en fait. J'avoue que j'avais eu un peu peur pour Coralie, mais au final elle était rentrée avec Aymeric et Vincent. La logique avait donc était suivie. Je me rendais dans la chambre pour me préparer à me coucher. Enlevant ma chemise et mon pantalon pour me retrouver en boxer. Me glissant finalement sous la couette, je regardais le plafond en réfléchissant sur mon avenir dans l'aventure. Quelqu'un entra dans la chambre et je souris en voyant Ayem. Cette dernière s'approcha de moi et s'allongea à mes côtés avant de me prendre dans ses bras. "J'ai dis à Loïc que tu me plaisais ? J'en ai même pas le souvenir.." Je souris légèrement, cherchant dans mes souvenirs.

Alors que je venais de me glisser dans le lit de Rémi, je lui murmurais le fait que les déclarations qu'il avait pu tenir à mon égard à Loïc m'avait fait plus que plaisir mais apparemment celui-ci n'avait pas vraiment l'air de s'en rappeler. « C'est honteux. » déclarais-je alors que je venais de le pousser légèrement vers le bord du lit avant de reprendre « Si mes souvenirs sont bons, tu lui as dit que je t'intéressais étant donné que je correspondais plus à ton style de fille. »

Ca me fait plaisir qu'elle vienne me rejoindre. Après le prime, je pensais qu'elle surtout passer son temps avec Vincent qui avait fait son retour dans la maison. Je ris légèrement lorsqu'elle me dit que c'est honteux. Faut dire qu'on dit tellement de choses à tellement de gens que c'est difficile de se rappeler de chaque détail. "C'est possible. Je ne m'en suis jamais caché en même temps". J'ai toujours avoué qu'Ayem était la fille qui m'attirait le plus, c'était un fait. "Mais t'as du voir que j'étais pas le seul mec à le penser..." Tous les garçons faisaient son éloge après tout. Donc moi ou un autre.

Les paroles qu'avaient pu tenir Rémi à mon égard m'avait beaucoup touché, je l'avais donc en quelque sorte rejoint afin de le remercier et surtout de lui faire part de ce que je pouvais penser de ces images. « Je pensais qu'Amélie t'intéressais beaucoup plus, moi. » répondais-je à mon interlocuteur accompagnée d'un petit sourire que j'essayais de disimiler. Il rétorqua par la suite que j'avais pu voir qu'il n'était pas le seul à le penser, paroles qui s'avéraient véridiques. « Certes et c'est toujours plaisant à entendre d'ailleurs. »

J'écoutais Ayem puis roula des yeux avant de soupirer. "Arrête. Tu sais bien que non". J'en avais un peu marre que cette histoire refaisait surface sans arrêt. Il était temps de passer à autre chose maintenant. Il y avait eu un bisous il y a une semaine, mais ça ne voulait rien dire. Je souris ensuite à la belle brune. "J'imagine.." J'hausse les épaules. "T'es trop populaire ma pauvre.. Qu'est ce que tu vas faire avec tous ces hommes autour de toi". Je ris légèrement avant de m'étirer. Ayem devait surement remercier les autres gars comme elle venait de le faire avec moi. Je ne me sentais pas du tout privilégié.

Même si je savais que le baiser entre Rémi et Amélie ne signifiait pas grand chose, j'aimais bien remettre cette histoire sur le tapis histoire de l'embêter un peu et de lui rapeller que je n'avais pas oublié ce qui avait pu se passer entre lui et la jolie blondinette. Laissant paraître un léger sourire suite à ce qu'il venait de répondre, j'avais décidé de ne pas surenchérir sur ses paroles. Par la suite, Rémi déclara que j'étais trop populaire en y ajoutant même le fait de demander comment allais-je faire avec tous ces hommes autour de moi ce qui me fit bien rire. « Populaire ? Je ne crois pas. Des hommes autour de moi ? Non plus. Je pense que les déclarations des autres garçons de la maison n'ont aucunes arrières pensées. »

Je ne savais pas si Ayem accentuait sur ce sujet exprès pour m'embêter ou si elle voyait d'un mauvais œil ce rapprochement lors de la première journée. Je ne regrettais pas forcément ce que j'avais fais, après tout j'étais venu ici pour jouer. Le seul problème c'est que ça m'avait valu quelques remarques de mes camarades et que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la maison, cette histoire pouvait me desservir. Du coup, il fallait probablement que je me montre discret cette semaine. Le soucis, c'est que j'avais ce besoin de me rapprocher de plus en plus d'Ayem. Je souris d'ailleurs lorsqu'elle me révéla que, pour elle, il n'y avait pas d'arrière pensée dans les déclarations des mecs. Elle accentua d'ailleurs sur "les autres garçons". Je hausse donc les épaules. "Et la mienne ?" A savoir si elle me mettait dans le même panier ou si elle pensait que je la voyais différemment des autres.

Alors que je venais de déclarer à Rémi que pour ma part, je ne pensais pas que les garçons avaient des arrières pensées ou attendaient des choses de moi malgré les images qui j'avais pu voir durant la soirée. Celui-ci rétorqua en me demandant si je l'ajoutais dans le lot, j'affichais un léger sourire taquin avant de répondre : « A toi de me le dire. » comme ça, je serai fixée. Je n'arrivais pas totalement à cerner le marseillais même si je n'avais aucun doute sur sa sincérité cela dit.

Je la regarde dans les yeux lorsqu'elle me dit que c'est à moi de lui dire. Je ris ensuite en la poussant un peu. "Si tu crois que c'est aussi facile.." Non, elle ne m'aura pas aussi facilement. Lui dire que je voyais notre relation rester platonique serait un mensonge. Mais je n'allais pas non plus lui dire que je craquais pour elle. A vrai dire, ce n'était pas complètement le cas. pour l'instant on se cherchait et j'aimais ce petit jeu. Je risquais de me faire griller la place, mais tant pis, j'aime prendre mon temps. Et oui, malgré ce bisous au bout de 24 heure de jeu. "T'es celle qui me plait le plus. Mais t'es tout de même pas à mon niveau" lançais-je, en plaisantant bien sûr.

Je lui avais demandé de me dire ce qu'il pensait de moi et si comme les 'autres garçons' il n'avait aucune arrières pensées à mon égard. Celui-ci me poussa légèrement, en affirmant que ce n'était pas si facile à dire que ça. Finalement, le marseillais au sourire charmeur avoua que j'étais celle qui lui plaisait le plus malgré que je n'étais pas à son niveau. « T'aurai presque pu me toucher. » disais-je en plaisantant faisant référence à sa dernière phrase qui avait clairement cassé le truc.

Je souris à la jeune femme avant de me mettre à rire. "Oh. Je n'ai pas blessé l'égo de princesse Ayem tout de même ?" Répliquais-je pour la charrier. Evidemment, pour moi elle n'avait rien d'une princesse. C'est ce que pas mal pouvaient penser au premier abord, mais ce n'avait pas été mon cas. En plus de ça, j'avais cette faculté de toujours apprendre à connaitre les gens avant de les juger. Je la garde donc tout près de moi avant de lui sourire. "Et sinon, tu comptes dormir ici ce soir ?" Je parle bien sûr de la chambre bohème et de mon lit. C'était pas une proposition. Mais c'est vrai qu'on était bien là et que j'aimais l'embêter en plus de ça.

Le jeune homme amusé de la situation, demanda alors s'il n'avait pas pas blessé mon ego ce qui me fit plutôt rien. « C'est surtout ton ego qui est sur dimensionné. » retorquais-je à celui-ci faisant référence à ses précédentes paroles. Par la suite, alors que j'étais toujours dans son lit, le marseillais me fit la remarque que je n'allais quand même pas dormir ici. « Je suis bien ici moi, tu veux me virer ? » demandais-je à mon interlocuteur en riant avant de reprendre : « Non mais je ne vais quand même pas piqué la place de la petite Karisma. »

Je riais légèrement suite aux paroles de la belle brune. "Arrête. Tu sais bien que je plaisante". J'suis pas du tout le genre de mec à me la péter de toute façon. Bon, j'sais que j'suis pas le gars le plus dégueulasse de la terre, mais j'suis pas du genre à me vanter non plus. Je le faisais juste en plaisantant. "Je m'appelle pas Anthony" continuais-je avec un sourire. Je lui souris à nouveau, me mordant la lèvre. "Pas du tout, au contraire". J'aimais bien l'avoir contre moi après tout. Pourquoi vouloir qu'elle parte ? Je lève ensuite les yeux, faisant mine de réfléchir. "J'peux très bien dormir entre vous deux.." Y'a pire comme situation. Bon, pas beaucoup de place, mais j'ai juste à m'étaler sur les deux.

Alors que je venais de faire une petite remarque par apport au possible ego qu'avait Rémi, toujours sur le ton de la plaisanterie, soulignons-le, celui-ci m'affirma que ce n'était pas le cas en y ajoutant même qu'il ne s'appelait pas Anthony. « Bien heureusement d'ailleurs. » repondais-je lâchant un petit rire. Par la suite, j'avais fait part au marseillais que j'étais plutôt bien installé dans mon lit avant de lui demander s'il voulait me virer et que de toute façon, je finirai par regagner mon lit sachant qu'il partageait déjà ses nuits avec la belle Karisma. « Ça t'arrangerais hein. » rebondissais-je amusée suite à ce qu'il venait de déclarer avant de reprendre « C'est pas trop mon truc malheureusement. Si je devrais dormir avec toi un jour ce serait largement plus plaisant qu'il n'y ai que toi et moi dans le lit. » m'entasser à quarante dans un lit double était loin d'être mon délire.

Heureusement ? Je riais en l'écoutant. Bien sûr, on avait bien vu lors de l'anniversaire de Karisma que ce n'était pas l'amour fou entre ces deux là. "S'il dépasse les limites avec toi, viens me le dire" dis-je, sur un ton un peu plus sérieux cette fois-ci. Il avait déjà un peu abusé la dernière fois, mais c'était resté bon enfant. Une bataille de bouffe, c'est rien. Fallait pas que ça dégénère maintenant, car là je laisserais pas passer. Je fais un sourire d'ange lorsqu'elle me dit  que ça m'arrangerais. A vrai dire, pas tant que ça. J'dormirais également très mal. Je souris à ces dernières paroles. "On peut s'arranger tu sais.." Je passe mon index sur son nez avant de rire un peu. "Puis tant qu'à faire. Si on dort ensemble. J'préfère carrément qu'il n'y ait personne dans la pièce". Sous entendu ? Complètement oui.

Avec Anthony ce n'était pas l'amour fou, d'ailleurs j'avais l'impression qu'il n'aimait pas grand monde ici et ne cherchait pas à faire du social. « C'est gentil mais il est loin de me faire peur, à chaque fois que j'aurai une reproche à lui faire, je le ferai. Il faut lui montrer qu'il est loin de dominer la maison. » il se croyait clairement au dessus des autres mais avec moi, ça n'allait pas passer. Si certains faisaient abstractions de son comportement, je ne pouvais pour ma part pas laisser passer un tel égoïsme. Alors que j'avais déclaré à Rémi que si l'on devait dormir ensemble, je préférai qu'il n'y ai que nous deux dans le lit, celui-ci répondit qu'il pouvait toujours s'arranger et que ce serait encore mieux si il n' y avait personne autour. Lui mettant une légère tape sur l'épaule suite à ses dernières paroles, je finissais pas répondre : « Ah Ah ! Bien évidemment. » lâchais-je en riant avant une légère pointe d'ironie avant de reprendre « Si tu peux t'arranger alors ça ne me dérangerait pas. »

Je souris légèrement en l'écoutant. Je sais très bien qu'il ne lui fais pas peur. C'est bien pour ça que je n'avais pas réagis durant l'anniversaire de Karisma. Ayem n'est pas le genre de fille a avoir besoin d'être protégée. Mais tout de même, il y avait une certaine limite. "Je sais. Mais il a juste pas intérêt à te manquer de respect". Parce que j'peux être le mec le plus gentil de la terre, mais lorsque je sors les crocs, ça fait mal. Passons à un sujet beaucoup plus intéressant. Une nuit à deux. Ouai, ça faisait presque rêver il faut l'avouer. Mais dans cette maison, on a pas vraiment une seconde de répit, alors encore moins une nuit à deux. "Je sais pas ce qu'ils attendent pour ouvrir la love room.. Mais je compte bien l'inaugurer avec toi" balançais-je, naturellement. Je ris ensuite un peu en observant la réaction d'Ayem.

Je commençais petit à petit à cerner les différents caractères des habitants de cette maison et en particulier celui de Rémi avec qui je passais beaucoup de temps. C'était un garçon très calme et posé mais je savais qu'il ne fallait pas trop le chercher non plus. Et puis comme on le disait si bien : méfiez-vous de l'eau qui dort. « Protecteur en plus. » retorquais-je accompagné d'un large sourire alors que je réagissais sur ses dernières paroles. Par la suite, alors que nous parlions d'une possible nuit à deux, le marseillais déclara qu'il ne savait pas ce qu'il attendait pour ouvrir la fameuse love room mais qu'il comptait bien l'inauguré avec moi une fois ouverte. « T'enflammes pas non plus. » ça c'était juste pour les paroles qu'il avait pu tenir un peu plus tôt en plaisantant sur le fait que je n'étais pas à son niveau. Ce petit jeu du chat et la souris était toujours aussi présent entre nous et il savait parfaitement qu'au fond, tout ceci n'était que plaisanterie.

Protecteur ? C'est vrai que je l'étais avec les personnes que j'appréciais. Ayem n'était pas l'exception de la maison. Il y avait plusieurs personnes que je pourrais défendre corps et âme. "En plus ? Parce que j'ai d'autres qualités ?" Tiens, ça m'intéresserais presque qu'elle en fasse une liste. Enfin, ça m'étonnerait tout de même qu'elle me dévoile tout comme ça. Je fais un peu de rentre dedans à Ayem. Forcément, ça fait partie de notre jeu de séduction. On se cherche, sans se trouver. "M'enflammer ?" Je ris légèrement. Enfin, fait semblant de rire. "Arrête, tu me dévores des yeux !" Toujours plus facile de rejeter la faute sur l'autre. Je me demandais bien de quoi avait l'air mon regard tiens. J'ai jamais caché le fait que la belle brune était une femme attirante, de toute façon.

Il était toujours difficile d'avouer à une personne que l'on appréciait ce que l'on pensait réellement de lui. D'ailleurs, Rémi me demanda quels étaient ses autres qualités en plus d'être protecteur. « Tu es souriant et doux. » repondais-je honnêtement à celui-ci. C'était vrai que le brunet avait toujours son petit sourire déstabilisant accroché aux lèvres, mais ce n'était pas déplaisant à regarder bien au contraire. Après lui avoir lancé qu'il ne fallait pas qu'il s'enflamme à l'idée que j'aille dormir avec lui dans la love room, celui-ci ria sarcastiquement à mes paroles avant d'ajouter qu'il fallait que j'arrête de le regarde comme ça. « Il te manque une case mon petit, c'est toi qui me dévore du regard depuis tout à l'heure » repondais-je en riant avant de reprendre « Rien que là, t'as les yeux qui pétillent. »

Souriant, doux et protecteur donc. "C'est tout ?" Demandais-je avant de me mettre à rire un peu. Je prenais les compliments et les calais dans un coin de ma tête. Au cas où je puisse les ressortir un jour. Elle me répond par la suite que c'est moi qui la dévore du regard, puis que j'ai les yeux qui pétillent. Ça me fait rire. "Ah carrément !" Je la regarde dans les yeux avec un sourire. "Pourtant, j'suis sûr que j'suis l'un des seuls mecs de la maison capable de te résister". J'en connaîtrais plus d'un qui craquerait dans la même position que moi. "J'suis sûr que t'es incapable de me regarder dans les yeux pendant une minute entière sans être déstabilisée !" Je souris, rapprochant mon visage du sien pour faire le test.

Alors que je venais de sortir quelques compliments que je trouvais à Rémi, celui-ci me demanda si c'était tout, assemblant mes rires aux siens, je lui donnais une légère tape sur l'épaule « je trouve que c'est déjà pas mal, non ? » je n'allais pas dévoiler tout ce que je pensais de lui maintenant, il fallait garder un minimum de doute et de suspens. Par la suite, je lui retournais la remarque qu'il avait pu me faire en y ajouter que ses yeux pétillaient face à moi. « carrément oui, mais je ne t'en veux pas » rétorquais-je en plaisantant avant de rebondir une nouvelle fois suite à ses propos « c'est peut-être ça qui me pousser à aller vers toi alors. » je ne supportais pas quand quelqu'un me résistait, j'étais de nature séductrice et j'avais surtout l'habitude d'avoir tout ce que je voulais alors lorsqu'un garçon n'était pas de marbre face à moi, je me sentais complètement frustrée. Finalement, Rémi me lança en quelque sorte un défi : le regarder pendant une minute entière sans être déstabilisée, jouons! « tu crois ? On va vérifier ça alors.  » concluais-je en me redressant afin de poser mon regard sur le sien.

Je souris en la regardant, haussant les épaules par la suite. "Ouai.. Pas mal.." Je lève les yeux au ciel. Enfin, au plafond en l'occurrence. "T'aurais quand même pu dire que j'étais le plus beau de la maison aussi". Je la regarde de nouveau puis me met à rire. Bon, j'avais pas la prétention de le penser. En plus, avec Loïc, Ali et quelques autres, la concurrence était rude de ce côté là. Mais si Ayem pouvait le penser, ça m'arrangerait quand même. J'arque ensuite un sourcil. "J'me disais bien que t'aimes qu'on te résiste". Ayem sait qu'elle plait et qu'elle peut avoir le mec qu'elle veut. Forcément, si elle a du mal avec l'un, ça risque de l'attirer. Elle accepte ensuite de relever le petit défi que je lui ai lancé. Parfait. Je me redresse également, histoire d'être face à elle. J'approche mon visage du sien, ne laissant qu'une marge de quelques centimètres entre nous. Je commence alors à la regarder, sans cligner des yeux. Je m'humidifie les lèvres, sourit, tente de la déstabiliser un peu. Je sais très bien qu'elle va tenir, mais j'aime m'amuser à prétendre le contraire.

Rémi était un sacré numéro et chacune de ses paroles me faisaient sourire. La complicité était belle et bien présente entre nous, ce qui avait le don de bien me plaire. « pff, je ne te ferai pas ce plaisir là. » rétorquais-je à celui-ci alors qu'il espérait que je lui dise qu'il était le plus beau de la maison, même si je le pensais peut-être. Par la suite, le marseillais déclara qu'il se disait bien que j'aimais les hommes qui me résistaient ce qui égaya un petit sourire sur mes lèvres, il m'avait cerné, il n'était pas si con le petit. Finalement, j'avais plongé mon regard avec persistance dans le sien suite au défi qu'il m'avait lancé alors qu'il s'approchait doucement de mon visage. Souriante suite à ce qui se produisait, j'avais décidé d'aller un peu plus loin, diminuant encore un peu plus la distance qui séparait mes lèvres aux siennes. J'étais peut-être un peu provocatrice, mais j'aimais bien ce jeu.