Je suis prêt à sortir dehors. J'avais envie de faire un petit tour et prendre l'air. C'est ouf quand même le temps ici. Un jour y'a du soleil, l'autre de la pluie. Alors quand il fait un temps convenable, tout le monde profite : c'est paname quoi. Ma poche vibre, quelqu'un venait de m'envoyer un sms. Je m'empressais de le lire avant de voir que le nom de Gabi s'affichait. Forceur. Qu'est-ce qu'il me voulait ? Ouais donc en gros il veut se faire frapper. Je lui avais promis 4 patates dans le menton dont 2 de la part d'Anaïs, petite casse-dédi. Vu que je n'étais pas loin de l'endroit où il se trouvait, je décidais d'y aller avant de répondre à son sms « tu descends, j'viens pas jusqu'à ta chambre moi. J'suis là, fais vite. » J'avais pas tout son time non plus.

Gabriel lit le message de John et descend devant l'hôpital le rejoindre. Il se poste devant lui, les deux mains derrière le dos. "Allez frappe moi qu'on en finisse, je suis jet lagué j'aimerais dormir un peu !" C'est vrai quoi il avait pas que ça à faire. 'De toute manière je savais déjà que t'étais un lâche et que le seul moyen que tu as pour te défendre c'est la violence, la France entière le savait déjà aussi. Donc bon ... Quoique non je ne le savais pas moi, je le découvre maintenant !" Il lève les yeux aux ciels complètement blasé. "Je pensais pouvoir être plus déçu de toi que je ne l'étais déjà. Comme quoi la vie est plein de surprise". Il ferme les yeux et attend le coup.

Il est là, face à moi à faire le malin. Blablablablabla voilà ce qui sonnait à mes oreilles. Cette situation me faisait bien rire. Comment pouvait-on être aussi corrompu ? « j'ai pas envie de te taper, tu me fais tellement de peine mec. » Et puis au fond j'étais pas un mec violent. Je n'arrivais juste pas à me canaliser par moment. « tu mérites les plus gros coups du monde, mais j'suis pas comme toi moi vois-tu. J'ai un cœur ! »

[justify]Gabriel réouvrit les yeux. Tiens au final malgré qu'il soit subitement devenu le meilleur ami de l'autre hystérique, il continuait à connaître Jonathan et ne s'était pas trompé sur ce point. "J'ai pas de coeur ? T'es sérieux là ?" Il se met à rire, un rire principalement nerveux. "Attend tu oses venir en face de moi comme ça et me dire que je n'ai pas de coeur ? A moi ? Malgré notre passé ?" Il hôche la tête. "John ... Je ... Tu ... Non." Il lui pose la main sur l'épaule. "Bonne nuit John ! Et comme d'habitude je ne vais pas te mentir en disant que c'était sympa de te revoir !" Petit clin d'oeil en mode dignité.[/justify

«regardes l'image que tu t'aies donné. Tout le monde ici pense que tu n'as pas de cœur et que tu es un homme très calculateur. » Après le coup qu'il a pu faire l'année dernière en simulant une pseudo sincérité envers les autres candidats plus personne ne pouvait le croire, y compris moi. « enfin, j'men balec tu vois après c'est tes histoires. » dis-je a celui-ci. Il posa sa main sur mon épaule, je la retirais aussi rapidement que je pu. Reflexe de ninja. #teamkungfu. « me touches pas déjà et ne t'inquiètes pas, c'est tout-à-fait réciproque. » petit sourire indien.

[justify]Gabriel se remit immédiatement à rire, c'est qu'elle avait de l'influence sur lui l'Anaïs on croirait l'entendre. "Ecoute Secret, c'était Secret ! J'ai fait ce que j'avais à faire pour qu'on me mette en avant dans les quotidiennes, pour que le public veuille de moi et j'ai fini deuxième ... Donc au final j'ai réussi mon coup. Que je sois passé pour un hypocrite dans un jeu après, ça me fait une belle jambe tu vois !" Vraiment y en avait qui avait du mal avec cette notion. Heureusement que tous n'étaient pas aussi attardés, Tara par exemple ou encore Julien. "Je te touche si je veux. Et si tu voulais tant pas me voir c'était pas la peine de venir".[/justify

Je ne l'écoute même pas parler, ça n'en valait pas la peine. J'étais pas venu jusqu'à lui pour parler de choses qui avaient pu se passer il y a plus d'un an, nan merci. « mais t'es un malade gros. J'te dis de pas me toucher, tu m'touches pas c'est comme ça. » ça fout la rage. Puis il continue à parler, à raconter de la merde. Genre moi je voulais le voir ? C'était vraiment la dernière personne que j'avais envie de capter aujourd'hui mais puisqu'il m'avait provoqué « de base j'suis venu ici pour te refaire le portrait mais vu que tu me fais de la peine avec ta tête de chien battu j'ai préféré ne pas te blesser. »

Gabriel hausse les yeux en soupirant. "Bah voyons parce que ça te gêne maintenant que je te touche ? Bizarre c'était différent dans mes souvenirs." Sourire indien, petit clin d’œil pour le plaisir. "Oui c'est vrai, tu as fait tout ce chemin juste pour me mettre une patate imaginaire et au final ne rien faire, on va te croire John." C'est vrai c'était tellement pas crédible, puis bon il avait pas vraiment une tête de chien battu, plus d'une fouine ou d'un animal chiant dans le genre là quoi. "Allez bisous, bonne nuit, ciao, have a good life et tout ce qui va avec." Il lui fait un petit bisou sur le front pour le provoquer et se retourne pour pouvoir retourner à l'hôtel.

Donc là en gros il me prenait pour un mec qui parle beaucoup mais qui n'agit pas. Il ne me respectait pas, je devenais ouf. « moi j't'ai mis une patate imaginaire ? » je serrais rapidement mon poing avant d'offrir à Gabi une première patate dans son menton « MOI J'T'AI MIS UNE PATATE IMAGINAIRE ?! MOI ?! » disais-je tout en enchainant des coups de poing parfaitement visés sur le menton bien gonflé de ce petit pd. J'supportais pas le manque de respect. J'voyais rouge, rouge de colère. Personne ne séparait. Y'avait même une vieille qui était passé en courant en mode gta ayant surement peur de se faire agresser.

Alors ça Gabriel ne l'avait vraiment pas vu venir, au final le Jonathan s'était fait faire pousser une paire de couilles qui l'aurait cru. Du coup le voilà à terre avec un John hystérique en train d'enchaîner les coups sur lui. Bon les premiers coups l'avaient un peu sonnés, faut bien l'avouer. Mais bon au bout genre du sixième c'était peut être le moment de réagir. Gabriel repousse Jonathan des deux pieds au niveau de l'abdomen et se retourne afin d'être maintenant au-dessus de lui, essayant de lui maîtriser les deux mains sur le sol. Non lui n'allait pas le frapper, parce que bon s'il devait se faire passer pour la victime après valait mieux. Il essayait de cracher du sang à côté du visage du mec et non sur lui, histoire de ne pas l'énerver encore plus quand même. "Hé mec calme-toi là ! QU'est-ce que tu fous ! Tu t'es vu ?" Anaïs avait vraiment une mauvaise influence sur lui, le voilà transformé en pitbull lui aussi.

Il me fit tomber au sol, ce petit con essayait de me maîtriser du mieux qu'il pouvait. Je ne pouvais plus me contrôler, j'essayais de me débattre du mieux que je pouvais et fini par lui cracher un gros molard à la gueule. Un molard rempli de seum. J'arrivais enfin à me relever, on était juste devant l'entrée de l'hôtel c'était quand même louche que personne n'intervenait. Je fis un p'tit bond, j'avais fais du kung-fu plus jeune, j'allais lui faire ma prise fétiche : le wuyutu. C'était le coup de pied fatal. Mon pied vola et atterit directement sur le torse de gabi. Je reste en hauteur quelques secondes, genre comme dans les films tah la jacki chan. Appelez-moi maître Jonhi. Je sentis des gros bras m'attraper par derrière me demandant de me calmer : quelqu'un venait enfin nous séparer « LÂCHEZ-MOI PUTAIN ! J'VAIS LE NIQUER ! T'ES UN HOMME MORT GABI. »

Gabriel s'essuyait le visage, putain le connard un molard quoi, y a plus de respect. Il s'approche de lui, la haine dans les yeux, la rage dans les poings, prêt à se servir de la situation à son avantage pour pouvoir répliquer bien comme il faut. Il le regarda droit dans les yeux, tandis que l'autre continuait de tenir Jonathan. "Lâchez-le c'est bon ! Je crois qu'on s'est tout dit !" Il regarde de nouveau Jonathan droit les yeux avant d'ajouter. "Tu te souviens quand on s'est connu ? T'était un mec calme; posé, t'avais le cœur sur la main. J'étais un mec simple qui rêvait juste d'écrire..." Il soupire. "Pourquoi t'as tout gâché à cette époque ? Pourquoi t'as décidé de tout compliqué. Ma vie était si simple avant ... Regarde ce qu'elle est devenue. Regarde ce qu'on est devenu." Il lui tapote l'épaule avant de retourner dans sa chambre d'hôtel.